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Véronique Rauzy

La traversée de l'astral – 2 – La peur : épreuve de la foi


À la base, la peur est une émotion qui vise à favoriser la survie par l’émission d’un stress constitué de signaux neuronaux et de synthétisation/projection d’hormones afin d’obtenir une réaction rapide et adéquate du sujet face à un danger.

La réaction de peur est liée à la pulsion de survie.

Dans nos psychés humaines socialisées, la peur a conquis un territoire beaucoup plus vaste que la simple réaction salutaire. Elle n’est plus seulement une peur de l’instant présent : il existe des « peurs au passé » comme des stress post-traumatiques (souvenirs), ou des peurs de l’avenir (projections). Des peurs concrètes et conscientes comme les phobies, mais aussi des peurs abstraites, diffuses ou inconscientes comme la peur de se tromper, de mourir, ou la peur de… vivre. Peur de soi, peur des autres. Peur pour soi, peur pour les autres. Peur de l’invisible, de l’indicible, de l’impossible.

Dans le cadre du processus d’éveil, la peur se manifeste lors des passages de vie-mort-vie, quand des pans de croyances anciennes s’effondrent pour laisser place à de nouvelles compréhensions et à un élargissement de la conscience. Elle se manifeste alors comme peur de l’inconnu et peur existentielle. Elle est souvent une émotion de défense, de résistance à la vie. La peur de vivre, de ressentir, d’oser. La peur de sa propre puissance, de sa responsabilité. Ici elle devient l’expression de la pulsion de mort.

La peur cloisonne, serre et coupe : elle interrompt la circulation fluide de l’énergie Amour.

Face à la peur, la tentation est souvent de s’arrêter d’avancer, voire de rebrousser chemin. Elle arrête le mouvement.

Comme partout/toujours dans cette traversée intérieure, nous avançons en équilibre en suivant le fil, avec la nécessité de la prudence et de la vigilance, d’une part, et la mise en œuvre du courage (le cœur à l’ouvrage) et de la pulsion de vie d’autre part.

Les fréquences harmoniques qui vont nous aider à nous aligner sont la CONFIANCE (1er chakra, racine) et la PAIX (4e chakra, Cœur).

Dans cet article je vais évoquer quelques expériences vécues parfois lors du processus d’éveil, où la peur interfère et doit être transmutée.

Je précise que je n’évoque pas spécifiquement le voyage astral, qui ne m’est pas une pratique familière. Le voyage astral est une projection Yang de la conscience hors du corps physique, via le support d’un corps subtil appelé corps astral. Ma pratique est de nature beaucoup plus Yin, réceptive. Je bascule très facilement en états modifiés de conscience, lors desquels je reçois toutes sortes d’informations qui transitent à travers moi et interagissent avec ma structure énergétique. Le mouvement se produit dans l’autre sens, mon interface humaine intérieure est le lieu de la connexion.

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L’ÉTRANGETÉ

La connexion au plan astral peut provoquer de sérieux stress liés à des peurs et des chocs ontologiques. L’étrangeté se produit lors d’états modifiés de conscience ou lors d’apparition de phénomènes extraordinaires dans le monde ordinaire.

En ÉTAT MODIFIÉ DE CONSCIENCE, nous expérimentons de nouvelles visions de la réalité, de nouvelles sensations, les repères habituels ne fonctionnent plus. Cela crée des sensations d’étrangeté qui peuvent déstabiliser la structure psychique du sujet et remettre en cause son système d’identification et de croyances, allant jusqu’à un EFFONDREMENT partiel ou total de la construction psychique. Si cela est parfois salutaire et nécessaire pour déconstruire l’illusion qui maintenait la prison, cela peut être dramatique et violent si le sujet sombre dans la peur de l’inconnu, la détresse de l’impuissance et l’angoisse du néant ; ou bien s’il résiste à l’expérience et crée alors des tensions encore plus fortes qui vont figer l’état de stress.

Quand nous expérimentons l’étrangeté, il nous faut puiser dans les ressources de la FOI, de la confiance que nous sommes guidé par l’intérieur pour notre plus grand bien lorsque nous vivons ces processus, et que nous pouvons nous laisser traverser par l’expérience tout autant que nous la traversons. Ouvrir, fluidifier, respirer, laisser circuler sans s’attacher à ce qui est perçu. Autant que possible, vibrer les fréquences de la GRATITUDE et l’ÉMERVEILLEMENT, qui vont conditionner la forme perçue vers la joie/harmonie et l’éloigner de la peur/chaos.

Il est important aussi d’être accompagné de semblables vivant les mêmes types d’expériences (ou d’un bon thérapeute) avec lesquels partager, pouvoir témoigner de ces vécus et être rassuré, entendu, écouté sans jugement, afin d’intégrer peu à peu l’expérience et reconstruire avec elle sur de nouvelles bases.

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Quand nous expérimentons des PHÉNOMÈNES EXTRAORDINAIRES, normalement impossibles, qui surviennent dans la réalité ordinaire et que nous ne comprenons pas leur source, leur cause, nous pouvons être saisi ici aussi d’étrangeté. Le mental va vouloir comprendre les phénomènes, les classifier, les faire entrer dans une croyance ou une logique, ou s’il n’y arrive pas, il va tenter de les effacer de la mémoire, car sinon cela crée un bug cognitif qui génère un stress : notre système psychique et neuronal a besoin de cohérence, de stabilité, de faire entrer la réalité dans un moule acceptable. Mais la connexion avec le monde astral (en particulier quand nous avons développé des facultés médiumniques et que nous sommes des portes entre les mondes) occasionne de nombreuses collusions entre les plans et la survenue de situations normalement jugées « impossibles » en réalité ordinaire.

Tout comme dans le cas précédent, l’expérience peut pencher dans un sens ou dans l’autre selon l’attitude intérieure dans laquelle nous nous positionnons. Quand j’étais adolescente, j’ai eu des peurs effroyables lors d’une période où des phénomènes s’enchaînaient autour de moi sans que je comprenne leur provenance ni que j’avais la capacité de les maîtriser. Les objets étaient pris de la « danse de Saint-Guy », les bruits et mouvements venus de l’invisible me terrifiaient, et je n’eus d’autre recours que de fermer la porte à tous ces phénomènes, de faire machine arrière et d’emprunter un autre chemin de vie, loin de ces expériences invisibles que je n’étais alors pas prête à affronter depuis la terreur qu’elles m’inspiraient.

Bien plus tard, lorsque l’Appel intérieur impérieux a retenti et que j’avais plus de maturité et de distance quant aux formes, d’autres phénomènes se sont produits et continuent de se produire dans mon expérience, mais ils ne génèrent plus de peur, ils sont intégrés au fur et à mesure par la conscience qui s’élargit. Je ne suis plus dans l’impuissance par rapport à eux, je les insère dans le cadre coopératif, cocréatif de l’expérience, mais je ne m’y attache pas et je ne leur accorde pas de pouvoir sur moi.

Au-delà de mon témoignage particulier, il est important de comprendre l’interaction des phénomènes avec le positionnement et l’attitude psychique dans lesquels nous nous trouvons. Si nous sommes angoissé par l’invisible, dans des croyances en la possibilité de phénomènes effrayants ou malveillants comme les fantômes et les démons du bas-astral, nous leur ouvrons un accès jusqu’à nous. Si nous ne leur accordons pas de crédit ni d’attention, ils n’ont pas la possibilité de nous atteindre.

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LE BAS-ASTRAL

Si l’on est sujet à des angoisses ou soumis à des croyances au pouvoir du mal, l’astral risque de nous confronter aux visions collectives et archétypales des enfers, démons et autres prédateurs.

Voici ma vision actuelle du bas-astral.

L’astral est le plan/lieu/monde où les forces prennent forme, mais pas encore matière. Elles existent en tant que formes-pensées, symboles, archétypes et parfois entités, et ont une vie propre similaire à la nôtre dans leurs besoins d’être nourries, entretenues, d’avoir un espace, de se reproduire, etc. Elles vont vivre essentiellement de l’attention que leur portent les êtres humains, et du pouvoir qu’ils leur concèdent. D’où l’importance de conscientiser son système de croyances, de le choisir et de ne pas accorder de pouvoir aux formes afin de rester dans sa souveraineté.

L’astral est le plan de l’inconscient collectif, et chaque être humain y a un accès depuis sa psyché propre, en tant que fractal du tout et porte entre les mondes. Ce qui est dans l’astral n’est pas notre essence et ne nous appartient pas. Il est primordial de ne pas nous y identifier ni nous l’accaparer afin de ne pas s’y attacher.

Le bas-astral reflète la pulsion de mort.

Les formes qui y sont ancrées correspondent à des forces en tension, en compression, génératrices de chaos/destruction. Le chaos est une rupture d’équilibre.

La vie est mouvement, les équilibre changent, les structures évoluent. Il y a de petits et de grands changements, que ce soit au niveau des psychés individuelles ou des sociétés collectives. Nous ne pouvons ni ne devons résister au changement, mais au contraire l’accompagner depuis le maximum de fluidité et de cohérence afin d’y maintenir l’harmonie.

Actuellement nous vivons un changement global de paradigme et les forces chaotiques sont très présentes et puissantes, génératrices de confusion mentale, décompensations psychiques, burn-out et troubles psychotiques de manière exponentielle. Cela est dû à de multiples facteurs conjoints (nouvelles technologies basées sur les ondes qui dérèglent les harmoniques du vivant ; agonie du paradigme capitaliste qui révèle l’absurdité et l’inhumanité qui le caractérisent ; pression, isolement, paupérisation et fragilisation sociale, propagande terrifiante d’une part ; mouvements cosmiques d’élévation des fréquences et entrée dans l’anneau de photons des Pléiades, accompagnant le changement de cycle terrestre – et au-delà – d’autre part).

Pour l’ego gardien de la survie, le chaos est extrêmement inquiétant. Dans le bas-astral il est associé au mal et à la peur.

Le bas-astral correspond à une couche de basses fréquences du plan astral où résident « le mal » et « la peur » tels que les êtres humains se les représentent. C’est à la fois l’enfer où demeurent les âmes qui se croient damnées, l’antre des démons, de Satan, le repaire des reptiliens extraterrestres et leurs affidés archontes, mais aussi le lieu de toutes les idées noires, des malédictions, des sorts jetés, des fantômes, des entités prédatrices et de tout ce que l’humain peut imaginer qui le rebute et le terrifie. Ces entités ont pris forme et vie dans le plan astral.

Pour une part, ces « monstres » correspondent à des pans sombres de la psyché qui n’ont pas été transmutés, sublimés, clarifiés, alignés et intégrés, c’est la libido primaire, sauvage et pulsionnelle : désirs inconscients, inassouvis ou refoulés, interdits moraux, tabous, culpabilités, zones de conflit interne. Pulsions de mort, de chaos, de destruction, d’auto-sabotage. Avidité, tentation prédatrice, sadique ou impérialiste, soif de toute-puissance. Mais aussi, à un niveau moindre, l’agressivité, le besoin de se défouler, ou encore, parfois, le besoin de transgression de l’autorité parentale qui n’a pu être réglé à l’adolescence afin d’aider au passage à l’âge adulte et qui reste lancinant.

Pour une autre part, ils reflètent ce qui a été inculqué dans la psyché de l’enfant dans son milieu familial et culturel, les croyances sur le bien et le mal, le péché et la faute, les mondes invisibles malfaisants, les images terrifiantes qui l’ont impressionné et qui l’habitent encore à l’âge adulte sans qu’il en soit conscient.

Sans oublier malheureusement les maltraitances physiques et psychiques subies par de nombreux enfants au sein même de leur famille, qui créent une insécurité intérieure insondable, un conflit de loyauté pervers et la crainte de reproduire cet héritage malgré soi. Dans ce cas précis la peur devient une peur de soi-même, de ce monstre que l’on pourrait devenir.

Ces tensions sont contenues, enfouies, prisonnières de la psyché qui ne veut pas se les révéler à elle-même et assumer qu’il y a aussi ça, coincé en dedans. La tentation est de mettre « le mal » à l’extérieur, de décréter que c’est l’autre qui est le « méchant du film » (ce qui génère de l’impuissance et de l’irresponsabilité).

Le déni se reconnaît d’une part par le refus d’admettre que la psyché humaine est traversée par tout, le meilleur comme le pire, et d’autre part par la volonté de croire ou de paraître n’être que lumière : ce mécanisme crée un voile d’illusion, d’auto-illusion où le mal est forcément rejeté à l’extérieur par la conscience, alors qu’en réalité il est maintenu sous la chape du déni, qui engendre la dissociation, la séparation, et l’enfouissement en profondeur de forces compressées.

Il faut bien comprendre que c’est une protection psychique. Ici le déni est un gardien du seuil. Le voile de l'oubli protège de l’insupportable, l’inacceptable, l’impardonnable, l’immoral, de ce qui n’a pas pu être traité et intégré auparavant. Le déni est un mécanisme de la pulsion de survie pour contrebalancer la pulsion de mort.

Mais s’il est nécessaire pendant un temps, ce déni constitue un verrou que nous pouvons desceller lorsque nous sommes prêt, quand nous avons atteint une maturité psychique, une ouverture spirituelle et une cohérence structurelle qui vont nous permettre de prendre soin enfin de ce qui était resté en souffrance. La dissociation est la base de la séparation. Notre œuvre est celle de l’unification, de l’intégration, de la mise en accord, en harmonie, en cohérence.

Quand nous avons retrouvé le véritable Amour, ce que nous sommes en essence, la vibration de Vie, cette pulsation qui englobe tout ce qui est, qui nourrit, qui crée, qui guérit, qui clarifie tout, nous sommes prêt à œuvrer dans notre intérieur, à faire triompher la pulsion de vie.

Mais attention à ne pas ouvrir la boîte de Pandore à la légère ! Je ne conseille pas de s’aventurer dans le monde astral sur un mode récréatif, pour assouvir sa curiosité, par effet de mode, volonté personnelle ou dans l’espoir d’y glaner des pouvoirs.

Ce travail se fait à la demande de l’Être dans le cadre du processus transformationnel, et la personnalité est invitée à s’aligner et à se positionner en réceptivité et humilité.

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Quelques pistes pour nous aider quand le bas-astral se manifeste :

Attention à nos croyances, à ce sur quoi nous portons notre attention et ce que nous entretenons : si nous croyons à l’existence et au pouvoir du bas-astral jusqu’à notre plan ordinaire, nous créons la possibilité d’expérimenter cette réalité, et donc d’inviter des phénomènes maléfiques jusque dans le plan physique. Nous pouvons même devenir les marionnettes de forces sombres, ce sont les phénomènes de possession et certains délires psychotiques.

Les entités de l’astral ne peuvent avoir d’influence sur nous que si nous leur en donnons l’autorisation. C’est par la peur, la fascination et la tentation qu’elles suscitent qu’elles exercent l’emprise et étendent leur influence sur la psyché du sujet. Apprenons à dire « non ! », « dehors ! » aux entités du bas-astral si elles se présentent en nous.

Il n’est pas nécessaire de s’embarquer dans des histoires qui font peur. Dès que nous ressentons une bribe de peur ou de croyance en la possibilité du pouvoir de ces entités, nous devons modifier notre attitude et nous positionner correctement : depuis notre centre et notre souveraineté, notre puissance. Puis le travail de clarification consiste à faire circuler la vibration Amour dans tout ce qui se présente à nous, autant à l’intérieur qu’à l’extérieur.

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LE RECOURS À L’ARCHANGE

Le champ de l’archange est le champ de conscience/présence/puissance au-dessus du champ de l’ange (en-je), que j’assimile dans ma compréhension actuelle au champ astral. Étymologiquement, archange signifie « au-dessus de l’ange ».

Quand nous avons une difficulté dans le plan astral, nous pouvons nous appuyer sur les autres plans pour la résoudre, et particulièrement sur le plan archangélique.

(Dans l’article sur la manipulation astrale, je parlerai des égrégores et des tentatives de récupération des archanges notamment, mais ici je parle en termes de champs vibratoires, pas d’archétypes.)

Le champ de l’archange est le lieu de l’équilibre des forces, du pouvoir d’équilibrer les forces et d’alignement sur les fréquences harmoniques. Il connecte à la loi de l’Un. Il est avant les formes et a le pouvoir sur les formes.

Nous pouvons appeler l’archange, c’est-à-dire nous connecter à ce champ quand nous nous sentons en difficulté, incapable de gérer un stress lié au bas-astral.

Lorsqu’on demande son aide et sa protection depuis la foi et l’humilité de reconnaître que nous nous sentons limité depuis la personnalité séparée, l’archange se manifeste pour faire évoluer une situation.

L’archange m’a fait vivre deux expériences novatrices sur la gestion des forces, dont je vous témoigne ici, afin qu’elles puissent vous inspirer si vous le ressentez.

La première, c’était avec une entité/part multidimensionnelle se présentant sous la forme d’une impératrice galactique, que j’avais déjà connectée depuis plusieurs années et que je ne parvenais pas à intégrer malgré de multiples tentatives. Elle était emprisonnée dans une bulle spatio-temporelle depuis des temps immémoriaux, et refusait de capituler. Les images et connexions que j’en recevais étaient très agressives et immorales. Elle avait fait régner longtemps le chaos et l’injustice, puis avait été interceptée et mise en contention, mais elle était toujours arrogante, rebelle et refusait de se rendre, coincée dans son non-espace-temps, avec toute sa rage, sa puissance et ses tensions. Toutes les solutions que j’avais proposées étaient restées sans écho tant elle était la vibration du refus. Mais un beau jour, alors que j’étais en méditation, en état modifié de conscience et qu’il se passait tout à fait autre chose, précisément une opération d’intégration génétique de l’énergie des tachyons, cela nécessitait beaucoup d’énergie. L’archange qui intervenait avait besoin de force disponible, aussi il est allé dans l’astral, a ouvert la prison de l’impératrice (il a fait disparaître les murs de la prison en les dissolvant) puis a récupéré toute la force qui était contenue là et l’a réaffectée, l’a utilisée pour le travail qu’il était en train d’effectuer sur ma structure. Depuis la conscience humaine j’étais le simple témoin de la situation, sans intervenir depuis la volonté personnelle. Nous nous sommes connectées, l’impératrice et moi, toutes les deux très étonnées de la situation. Elle était libre, mais n’avait plus aucune puissance, aucun moyen à sa disposition. Elle est restée quelque temps près de mon champ vibratoire, nous avons pu ouvrir un dialogue lors duquel elle m’a enfin délivré son point de vue et des explications sur l’existence qu’elle avait vécue, puis finalement au bout de quelques jours l’Être multidimensionnel a ouvert une grande porte de lumière et elle a été absorbée dedans, réintégrée dans la paix et l’unité. Cette expérience montre comment l’archange peut modifier instantanément une situation astrale et gérer les forces.

Une autre anecdote. Un soir avant de me coucher, j’ai appelé l’archange en protection, ce qui est extrêmement rare, car je sentais que quelque chose d’étrange se tramait autour de moi. Soudain je me réveille en urgence, une présence noire immense fonce sur moi de tous les côtés, avec une haleine abominable. Je rappelle la protection de Michaël, et je suis aussitôt entourée d’une bulle bleu/blanc électrique qui fait rempart au dernier moment. Cette bulle est très près de moi, dans mon aura. La présence noire s’abat sur la bulle bleu blanc, qui absorbe toute son énergie instantanément, l’empêche de passer et transforme cette énergie, la « kidnappe », la « tresse » dans une sorte de quadrillage. C’est allé très vite, je n’ai pas eu le temps d’avoir vraiment peur mais j’ai mesuré la malignité de la présence et la férocité de l’attaque. L’efficacité de la protection aussi.

Dans ce processus de NEUTRALISATION DES ATTAQUES ÉNERGÉTIQUES, la charge ne blesse pas la structure et n’est pas renvoyée à l’expéditeur sous forme d’effet retour pour riposter : elle est capturée, neutralisée, réaffectée et mise en trame afin de servir.

Il m’a été montré que toute expérience, au niveau énergétique, peut être potentialisée, canalisée. Une attaque ne signifie pas nécessairement une blessure ou une riposte. Il y a une alternative supérieure. Quand le motif est dissocié de la force, qu’il y a neutralisation, l’énergie récoltée est d’autant plus puissante. Dans cette trame quadrillée s’associent les forces + et – : la – de l’attaque et la + de la réponse qui n’est pas une riposte mais une création à partir de l’expérience. Le fond est dissocié de la forme : la forme = la force, l’énergie projetée, est réaffectée. Le fond est ignoré, délaissé : il n’y a plus de tension guerrière ni de nécessité de riposte.

Cette expérience m’a permis de transcender la croyance qu’une attaque blesse nécessairement. Ici, elle m’a au contraire renforcée, tant en conscience qu’en potentiel énergétique. La force a été recueillie sans impacter la structure et immédiatement mise en circulation, sans laisser le temps d’un choc ou d’une empreinte. La pulsion de mort a été transformée en pulsion de vie.

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POSSESSIONS, ENVOÛTEMENTS, SENSATION D’ÊTRE PARASITÉ PAR DES ENTITÉS.

Ici la peur est liée à un blocage au niveau du pouvoir. Nous sommes projeté dans l’impuissance par la croyance qu’une forme a du pouvoir sur nous, la possibilité de nous influencer et d’agir à travers et contre nous, malgré notre volonté.

Nous refusons d’assumer notre pouvoir-de, notre souveraineté, et croyons être l’objet/le jouet d’entités puissantes qui se servent de nous. Ces forces correspondent aux pulsions de mort, d’autodestruction, et aux peurs. Dans le monde astral encore plus immédiatement que dans le monde ordinaire, la croyance génère l’expérience…

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Sur les phénomènes de POSSESSION.

La possession est la canalisation et l’incorporation d’une entité astrale, sauf que dans ce cas il s’agit d’une incorporation « forcée », contrainte, où le canal n’est plus en souveraineté et se déresponsabilise de ses actes. L’ego est éclipsé et ne peut plus assurer son rôle de gardien.

Dans le cadre du processus d’éveil et de l’exploration/confrontation de l’astral, nous revisitons les zones où subsistent des souvenirs de traumas, de sidération, d’impuissance. Principalement quand l’enfance a été malmenée par un contexte familial violent, malsain ou effrayant, et confrontée à des traumatismes qui n’ont pu être reconnus et soignés (ou bien encore dans l’héritage forcé de la lignée), ces forces parviennent parfois à submerger la psyché. Dans ce cas la personnalité se dissocie et un sous-personnage « démoniaque » prend le contrôle de l’interface humaine pour un temps plus ou moins long, et pour lui faire commettre des actes plus ou moins destructeurs et chaotiques. C’est le cas lors de délires schizophréniques où la personne est sortie du contexte du monde ordinaire et immergée dans une réalité terrifiante, insupportable, où elle doit lutter pour survivre.

Nous pouvons nous trouver aussi confrontés avec l’autre versant, la surpuissance, la tentation de tuer (nous-même et/ou d’autres) pour faire cesser les souffrances engrammées dans les mémoires qui se présentent à nous lors de la confrontation à l’illusion astrale.

Ce qu’il est important de comprendre, c’est que quand nous sommes connecté dans le monde astral, l’illusion de réalité opère et nous projette dans le drame. Nous nous trouvons momentanément coincé dans l’illusion. Dans l’expérience où nous nous sentons sous l’emprise d’une force maléfique, il est important de sortir de la situation en remontant en fréquences.

Pour triompher de cette épreuve si elle se présente à nous, alignons-nous sur la loi de l’Un, appelons le secours de l’Archange, faisons jaillir la pulsion de vie et refusons de céder à la « tentation du mal ». Si nous sommes contraint de « poser un acte », nous choisirons un dérivatif bénin mettant en œuvre un ou plusieurs des éléments (eau feu terre air), qui nous aideront à nous relier au règne archangélique et à faire cesser la pression astrale.

Pour s’aligner et remonter en fréquences, je vous propose cette proclamation, qui servira dans tous les cas :

« Depuis la Présence, Conscience, Puissance, Je suis. L’Amour circule à travers moi.

Que la Loi de l’Un résonne en ce lieu, que ce lieu demeure en l’Amour de l’Un. »

Et dans le cas particulier de l’emprise d’une entité :

« Je suis souverain en mon royaume. Que toutes les forces s’alignent sur le divin en moi, ici, maintenant, toujours. »

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Sur la peur/croyance d’être ENVOÛTÉ.

C’est un positionnement qui mêle les croyances de victimisation, de jalousie, d’envie, de malchance, de persécution.

C’est un processus dangereux car il peut entraîner des délires psychotiques, la paranoïa, et déboucher sur des comportements « en retour » de type malédictions, violences et ensorcellement. C’est souvent celui se croit ensorcelé qui va finalement jeter le premier sort à son persécuteur présumé ! Ici le phénomène de miroir astral est particulièrement actif et pervers.

Mon premier conseil sera de rompre la relation toxique dont vous sentez la malveillance et la nocivité sur vos champs psychique, physique et énergétique.

Ensuite, je ne l’ai pas expérimenté dans ce cas précis mais la bulle bleu-blanc sur laquelle j’ai témoigné me semble une bonne piste. Appeler le champ archangélique afin qu’il active en vous cette bulle bleu-blanc électrique qui va neutraliser toutes les charges éventuelles et réaffecter les forces non pas en effet retour mais pour votre propre œuvre énergétique.

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Sur la sensation d’être PARASITÉ PAR DES ENTITÉS : cette sensation implique la croyance à l’absence de protection efficace ; que notre aura n’est pas étanche, que nous attirons des forces sombres qui vont s’accrocher à nous, pomper notre énergie et ternir notre lumière. En soubassement psychique, elle implique souvent que nous refusons la complétude des états intérieurs : nous voulons nous reconnaître comme seule lumière, et quand il y a un nuage qui assombrit notre psyché, nous décrétons que c’est une entité extérieure qui le provoque, car cela ne peut être généré par nous-même. Une tentative de projeter l’ombre et l’angoisse à l’extérieur ; un refus d’assumer de ressentir des émotions sombres ou des sentiments complexes. C’est une mécompréhension de l’expérience humaine, qui est d’être traversée comme le ciel par une atmosphère changeante et impermanente, tout en restant de même essence inaltérable. Pour parvenir à l’œuvre de pont entre les plans, nous devons accepter d’être traversé par tous les états intérieurs sans les craindre ni les nier, et surtout SANS S’Y IDENTIFIER NI LES FIXER. Alors nous n’avons plus besoin d’excuse extérieure pour nous justifier quand nous descendons en basse fréquence ; c’est juste un fait que nous pouvons observer sans s’y attacher, ce qui lui permet de passer aussi vite qu’il était venu, sans se cristalliser sur notre résistance et notre illusion.

Pour autant je ne nie pas que de tels phénomènes de parasitage existent, car notre croyance génère en partie notre expérience, et cela est particulièrement vrai et immédiat en connexion avec le plan astral, lieu de résidence de ces entités.

Pour vous débarrasser des entités parasites, vous proclamerez ici encore votre souveraineté et leur demanderez de rentrer sur leur territoire ou leur proposerez de les réintégrer dans la lumière de l’Un. Vous devez vous imposer à elles, leur commander. Elles vous confrontent à votre capacité à vous positionner, et à faire respecter votre intégrité.

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La prochaine partie traitera d’un autre piège de l’astral : les désirs (épreuve de maîtrise)

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benoit.golard
benoit.golard
Feb 04, 2023

S'il est question ici beaucoup de mondes parallèles, de croyance, de formes pensée, égrégores, de la difficulté que j'imagine être difficile et déstabilisante car déstructurante pour la psyché d'y faire face, de la responsabilité de les accepter ou pas selon notre acceptation personnel, notre responsabilité personnel, que dire (un seul petit paragraphe ici) sur la prédation bien réel et physique, psychique, putride, subie notamment dans l'enfance où il n'est nullement question d'avoir le moindre choix sur l'expérience bien réel, parfois d'autant plus puante quand elle est subie sous les oripeaux de "l'amour", jetant par là même un rejet total de la confiance envers cette réalité physique, psychique, émotionnel, sentimentale, sociétale. Alors que penser des mondes parallèles quand en plus nou…

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