Souveraine – œuvre au noir
Souveraine, je me reconnais,
Du Royaume je vois les sujets
Qui tour à tour, préprogrammés,
Quêtent leur heure de s’exprimer.
Kaléidoscope démasqué,
Histoires fantômes à démêler
Aux motifs divers et variés
Qui prétendent à l’identité.
Mais Je Suis là, debout, dressée,
Je discerne les entités
Nourries de culpabilité
De toutes les trames des vies passées.
Femme feu j’échafaude le brasier,
Toutes ces croyances à consumer,
Ces illusions qui m’enchaînaient
Tapies dans les recoins secrets.
Œuvre au noir, encore… En fumée !
Je ne laisserai rien passer.
Sans compromis, bien alignée,
Transmute, mon corps, transporté.
Dans cette souveraineté,
Les vieux modèles sont délaissés.
Plus de rebelle à protester,
Plus de soumise à s’écraser.
Plus de sorcière à ricaner,
Plus de princesse à pavaner,
Plus de vampire à aspirer,
Plus de martyre à sacrifier.
Plus de victime à larmoyer,
Plus de bourrelle à torturer,
Plus de sauveuse à impliquer,
Plus de cheftaine à commander.
Plus d'orgueilleuse à mépriser,
Plus de bonne leçon à donner,
Plus d'affection à quémander,
Plus de jalouse à supporter.
Plus rien du tout ! Enfin la Paix !
Chaque choix pleinement assumé,
À tout moment positionnée,
En conscience des trames éthérées,
Au centre du Cœur arrimée.
Le juge intérieur révoqué,
Je respire la liberté,
De vivre hors des préjugés,
Savourant la folie d’oser.
Vivre au présent, toute disposée
À jouir des synchronicités,
Des belles rencontres, en Cœurs liés,
Des frères et sœurs d’âme retrouvés.
Souveraine authenticité,
La couronne enfin déployée,
Être humain divin incarné
Ici simplement pour aimer.
à découvrir : SOUVERAINE – œuvre au blanc
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