Shakti et veine du dragon
La vibration du sexe créateur – 1
La Shakti force tellurique et sexuelle
Ce que je nomme la Shakti est la force tellurique qui pulse à l’intérieur de la planète. Elle exprime et relaye le feu du Soleil central de la Terre. Elle se déplace à travers les veines du dragon. Elle est le pouls de la Terre.
Shakti est un nom sanskrit utilisé dans l’hindouisme, qui signifie puissance, force, pouvoir créateur et dynamique de l’énergie féminine.
C’est l’énergie visant à unifier, fusionner, faire cesser l’illusion de séparation. Énergie magnétique, elle est paradoxalement dépolarisante : elle attire les polarités pour les réunir. Elle réconcilie yin et yang, masculin et féminin, ombre et lumière.
La Shakti étant hors de la dualité, elle n’opère pas de distinction qualitative. C’est la conscience humaine qui fait les distinctions qualitatives. La puissance n’est ni bonne ni mauvaise, c’est ce à quoi on l’emploie qui opère cette différence.
Son énergie remonte de l’intérieur de la planète par les circuits conducteurs d’informations énergétiques. L’air et l’eau sont en surface (liquide, gaz). La terre et le feu sont en profondeur (solide, igné). Le feu terrestre, le magma, combine les éléments feu et terre. Dans le magma, les éléments chimiques sont en feu, en fusion indifférenciée.
Les Élohim, êtres de feu, sont les grandes consciences demeurant au centre des astres. Dans la Terre ils créent et diffusent les matrices de formes pour la vie de la Terre et de ses habitants, via les grilles éthériques, les modèles génétiques et les champs morphogénétiques. Ils s’adaptent en permanence aux informations reçues du Soleil, lui-même s’adaptant aux informations reçues des grands centres stellaires de la galaxie.
Relayant le Feu intérieur, la Shakti vibre en harmonie avec les rythmes de l’Univers.
Veines du dragon
Dans les veines du dragon circule la Shakti. Les veines du dragon constituent un réseau de fleuves éthériques, une trame de circulation énergétique à l’intérieur de la Terre. Le nom « veine du dragon » provient de Chine, et notamment des théories et pratiques du feng shui, qui reconnaît l’existence de ces chemins souterrains et met en garde les êtres humains envers leur puissance.
Elles ont de nombreux usages pour les équilibres internes de la planète : on peut les comprendre par analogie avec nos systèmes internes, où l’énergie universelle circule dans nos différentes strates corporelles pour y maintenir les formes et la vie. Ce sont de grandes voies où est véhiculée notamment l’énergie magnétique. Par leurs tracés, elles évoquent les ondes, les méandres, la pulsation du vivant.
Ces veines sont réparties dans toute la profondeur de la Terre, avec des issues à la surface en des points très précis, utilisées de tous temps par les êtres humains afin de se connecter à la puissance de la Shakti. En France, les dolmens, menhirs, cathédrales, lieux Saint-Michel et lieux Madeleine sont situés sur des issues de veines du dragon, de même que les lieux gardés par des dragons de surface et par des vouivres. Les cheminées telluriques et cosmotelluriques détectables en géobiologie correspondent à des issues de veines du dragon. Les fontaines sacrées et arbres-maîtres, les chapelles de campagne, sont aussi des repères pour reconnaître un lieu où le tellurisme vient à poindre en surface.
L’issue de surface d’une veine du dragon doit toujours être protégée matériellement soit par de la terre, de l’eau ou des végétaux, ou bien par un monument, une construction humaine consacrée. Des gardiens vivant dans des bandes de fréquences distinctes des nôtres veillent sur ces issues, souvent des dragons ou des vouivres, êtres liés à la vibration tellurique ondulatoire de la Shakti. Comme gardiens, ils protègent à la fois le lieu des intrusions et aussi les imprudents qui ne supporteraient pas le contact avec la puissance qui s'en dégage.
Les veines du dragon, quand elles sont proches de la surface terrestre, se propagent à travers tout ce qui est conducteur de l’énergie, spécialement l’air, l’eau et la silice. L’air : les failles, les vides, les réseaux de grottes ; l’eau : les veines d’eau souterraine ; la silice : les filons de quartz et roches siliceuses. Au niveau minéralogique, elles serpentent à la lisière de matériaux géologiques différents, dans les zones qui bougent, les zones tampons. La rupture entre plusieurs plans matériels, entre plusieurs matériaux géologiques hétérogènes, induit une ligne de force énergétique. Elles empruntent souvent des zones de changement de potentiel, entre deux strates de roches, deux plaques tectoniques en friction, deux moments géologiques. Dans le paysage, on repère les veines du dragon par les découpes rocheuses saillantes évocatrices de la silhouette du dragon. Et bien sûr, les volcans sont de grands sites de la Shakti.
Quand des portions de veines du dragon sont ouvertes et mises au jour (par exemple par des carrières ou des mines ouvertes sans conscience du phénomène), des fuites de Shakti se produisent. Cela engendre des perturbations graves pour les êtres humains qui vivent dans les alentours, car trop de puissance, d’énergie radiante sort en surface à un endroit qui n’est pas approprié. Cela peut créer des maladies physiques et psychiques et dérégler les structures et les comportements. Les Chinois préconisent de ne jamais bâtir de maisons au-dessus de veines du dragon, car l’énergie trop forte ne convient généralement pas au long séjour, ni de construire d’ouvrages qui créeraient des brèches dans ces veines. En revanche il est approprié d’y construire des lieux sacrés auprès desquels venir goûter à petites doses l’énergie de la Shakti.
Les issues de veines du dragon sont des lieux d’activation et d’initiation des êtres s’y rendant en conscience et étant prêts à s’y connecter, notamment pour l'éveil de la Kundalini et pour l'activation du potentiel génétique christique.
Dans la suite de cet article nous découvrirons les liens entre Shakti, dragon et Kundalini.
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