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Véronique Rauzy

SE CONSACRER À LA VIE




Dans cette période spéciale et éprouvante que nous traversons individuellement et collectivement, RECONNAÎTRE LE SACRÉ se révèle une merveilleuse ressource pour se positionner et marcher notre chemin dans la justesse et la joie de vivre.


Le sacré signe la transcendance, l’au-delà du convenu, du conditionné, de l’habituel expérimenté sans conscience ni présence.


Reconnaître un instant, une situation, un lieu, une relation comme sacré, c’est lui accorder l’espace et la possibilité de nous initier, nous transformer, nous relier au divin.


Nous reconnaître nous-même comme sacré, c’est nous engager, nous vouer à une existence directement reliée au divin, en dedans. C’est nous proclamer et agir depuis cette connexion, cette reliance profonde qui nous guide dans la justesse à chaque instant, dans le respect du vivant et des lois de l’Un.


Le sacré ne se vit plus dans l’espace étriqué traditionnel des religions, qui se sont étiolées à l’usage du pouvoir sur leurs fidèles et pratiquants, et enfermées dans les institutions/égrégores qu’elles sont devenues.


Le sacré se réinvente, ressuscite dans le Nouveau, l’immédiat, le direct de la reliance de chacun au divin qui l’anime de toute éternité.


Nous entrons dans l’ère où les trois aspects du divin : Conscience, Présence et Puissance, jouent à travers chacun des êtres humains qui entendent et répondent à l’Appel de leur Cœur. Peu importent les formes, ce qui est véritable est l’Esprit qui impulse, inspire, anime. Les repères traditionnels deviennent caduques, nous ne pouvons plus nous en remettre à l’extérieur pour nous guider et nous dicter la bonne conduite. Nous sommes devenus l’espace sacré à travers lequel le Divin souhaite intervenir sur ce plan, et il le fait de manière directe à travers celles et ceux qui entendent et acceptent cette nouvelle réalité de leur existence sur Terre.


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Dans « sacré », on entend « ça crée », c’est-à-dire la puissance créatrice, la capacité de matérialiser de nouvelles formes sur ce plan.


Nous sommes incarnés au cœur d’une transition majeure de l’humanité, à l’agonie d’un système pyramidal basé sur l’exploitation du vivant et la prédation énergétique, le pouvoir confisqué par une élite déconnectée du Cœur, profitant du fait que les êtres humains aient préféré croire aux mensonges et déléguer leurs responsabilités. Ce système poussé à l’extrême révèle maintenant son absurdité et crée tant de pression psychique et physique sur chacun, par les restrictions de libertés et la stupidité profonde de ses gestionnaires, qu’il nous offre la possibilité grandissante de le lâcher et nous dévouer, nous consacrer à une nouvelle manière d’être au monde ensemble.


Car il s’agit bien de se consacrer = se rendre sacrés ensemble. Non pas, bien sûr, dans le sens de fonder un État religieux, ce qui serait perpétuer le pouvoir-sur et la domination depuis l’extérieur.


Se consacrer comme êtres matures, souverains, responsables et engagés dans les différents niveaux de nos vies pour être présents, conscients et puissants à chaque instant, dans nos pensées, nos paroles et nos actes.


Conscients et conséquents… la transition nous demande un pas énorme dans le sens qu’elle nous propulse hors de l’infantilisation, du déni et de l’irresponsabilité.


Plus moyen de tricher, les masques seront proscrits du nouveau monde !


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Changer de paradigme implique de créer et rendre viables de nouvelles formes d’être ensemble. La pyramide hiérarchique n’est plus adaptée à faire émerger le sacré ni à soutenir la vie sociale humaine, et nous devons créer, initier et animer des cercles, à tous les niveaux et pour tous les aspects du vivre ensemble. Dans la forme du cercle, l’énergie circule et nous sommes tous chacun à notre place, dans notre puissance et engagement. Le centre n’est pas occupé par un leader mais par notre création collective. Les décisions ne sont pas au rapport de forces mais au consensus.


Apprendre à communiquer, décider et fonctionner en cercle favorise la responsabilité, l’enrichissement mutuel et la possibilité de créer des formes nouvelles.


Le cercle favorise la spirale, le mouvement du vivant, de l’évolution et de l’élévation ; il est un outil à la fois très simple et très puissant pour nous aider à passer la transition en modifiant structurellement nos manières de fonctionner. Par sa forme, il nous relie au sacré, au mouvement cosmique, à la croissance des organismes vivants, au champ scalaire et aux spires de nos génomes. Dans le centre se déploie un pilier reliant Terre et Ciel, matière et lumière, tangible et indicible, présent et éternité.


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Sur la différence entre sacré et profane.


Traditionnellement le sacré se définit en se distinguant du profane. Chacun des deux domaines est distinct et circonscrit, et il n’y a pas de mélange possible.


Cela révèle la dualité qui caractérisait l’ancien monde, et le fait que le sacré était confisqué par les spécialistes soucieux de préserver leur pré carré.


Dans le nouveau monde, le sacré étant vécu à travers chaque être humain, cette frontière s’abolit. Nul besoin d’espace dédié, de rituel, de curés, de prêtresses et de grigris… Toute notre vie, chacun des instants demande à retrouver son unicité, sa reconnaissance, que l’Amour y circule tout simplement, grâce à notre Présence.


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Dans la compréhension que je partage, j’évoque souvent les trois pulsions principales qui nous animent : pulsion de vie, pulsion de mort, pulsion de survie.


Se consacrer, se rendre sacrés, n’est pas se sacrifier.


Pour nombre d’entre nous subsistent des empreintes de pénitence, de culpabilité, de croyance en la faute, au péché, au besoin de se purifier, de se punir… Le sacrifice devient alors une offrande plus ou moins masochiste, autodestructrice, honorant la pulsion de mort et bien loin de la joie de la vie… Il est alors névrotique, offert en contrepoint, en balance au reste, comme une tentative de marchandage indigne.


Dans un autre aspect, issu de la pulsion de survie, l’impulsion de se faire passer « après les autres » en honorant prioritairement leurs demandes, démontre notre décentrage, et combien nous comptons sur l’extérieur, les autres, nos proches pour nourrir nos besoins, et notre sacrifice symbolise l’espérance de préserver leur affection grâce à notre dévouement. On ne peut pas leur dire « non » de peur qu’ils cessent de nous aimer. Il existe ainsi des vies sacrificielles, avec des êtres totalement engagés et dévoués à leurs proches, et n’honorant pas leur vie propre, leur vie intérieure et leur signature vibratoire, restant dans l’ombre des besoins d’un autre.


Cela n’est pas du sacré, mais du stratagème.


En nous consacrant, nous nous engageons dans l’œuvre, et comme nous sommes des êtres humains, sociaux, participant du collectif humain, notre œuvre est nécessairement une œuvre commune. Nous sommes des êtres en interdépendance, en connexion, en interaction.


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Nous connecter au sacré en nous commence par entendre l’Appel intérieur, l’impulsion qui émerge et nous demande de nous ouvrir, de sortir de nos prisons, croyances, habitudes et conditionnements.


Cela débouche généralement sur un chemin initiatique pavé de merveilles, de reconnexions aux esprits de la nature, des règnes et des éléments, de traversées d’ombres, de rencontres d’âmes sœurs et de Cœur, de grandes remises en questions, de synchronicités extraordinaires, de nouvelles compréhensions, de transmutations rock’n’roll, de déploiement de la conscience, de liquidation de karma, d’états de grâce, de retombées dans le doute et le repli sur l’ancien, de nouvelles aventures incroyables, de mises à l’épreuve par le gardien du seuil, de découvertes de nos talents et potentiels, d’explorations inattendues, de crises spirituelles… un ensemble riche en expériences afin de nous faire mûrir et nous apprendre à nous positionner au plus juste, et d’affiner notre discernement, notre intuition et la capacité d’émaner notre signature vibratoire unique.


Car nous rendre sacré n’est-il pas simplement cela ? Honorer la vie en soi, la vibration unique que chacun de nous porte comme pièce indispensable du puzzle complet de l’expérience qui se joue dans l’ensemble des singularités. Pour honorer cela, nous ne pouvons copier personne, il n’y a pas de reproduction, pas d’imitation, pas de production en série, chacun de nous doit déployer et honorer qui il est, ses caractéristiques et ses potentiels, et jouer sa partition singulière dans la grande symphonie, afin de participer à faire sonner les harmoniques magnifiques du grand Accord.







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