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Véronique Rauzy

Respect – Intégrité

Le respect est la première des 5 fréquences d’Unité, la « porte d’entrée », le préalable indispensable pour espérer s’extraire du paradigme de la prédation et s’inscrire dans le paradigme de la coopération.

La fréquence du respect présente plusieurs facettes, et tout d’abord celle de l’intégrité.

L’intégrité, vis-à-vis de soi-même et de ce/ceux qui nous entourent, consiste à privilégier une attitude honnête, juste et saine en toutes situations. Elle est un phare pour nous guider vers l’estime de nous-même, la confiance en nous-même.

L’intégrité est le « cri intérieur », l’appel à redresser, remettre à l’endroit, réharmoniser. Elle est présente en transversale dans les 5 fréquences d’Unité.

Comment parvenir à l’intégrité ? EN DÉCIDANT DE RENONCER AU MAL. En nous alignant sur la volonté souveraine de l’Être essentiel, connecté à toute vie. Par la porte du Cœur.

L’intégrité nous engage dans des choix éthiques, notamment celui de l’innocuité : la décision de ne nuire ni à nous-même ni aux autres.

L’innocuité est la réponse la plus puissante à la prédation. Elle est une fréquence qui découle directement de l’Amour et de l’absence de peur ; elle révèle une grande force.

L’intégrité nous aide à renoncer à ce qui nous nuit : les processus d’autosabotage, les dépendances malsaines, les illusions sur notre identité et notre personnage social.

En Présence dans le Cœur, avec bienveillance et humilité, nous pouvons observer nos zones troubles, nos pulsions de mort, nos compromis douteux, les rôles dans lesquels nous nous enfermons et enfermons les autres (la « victime », « celui/celle qui se sacrifie pour les autres », « celui/celle qui sait mieux que les autres », par exemple), les croyances dévalorisantes, les cercles vicieux, les logiques de rivalité ou de malveillance, les intolérances.

Grâce au processus d’acceptation (voir texte à ce sujet), nous sortons du déni, dénouons les tensions disharmoniques et neutralisons les charges actives. Tout ce qui arrive à notre conscience s’accorde enfin pour servir l’œuvre véritable : révéler et honorer l’être humain divin que nous sommes.

Parvenir à l’intégrité implique de voir et maîtriser, calmer son prédateur personnel = ses tendances prédatrices internes : l’autre n’est pas un défouloir, un garde-manger ni une bouée de sauvetage. Honorons-nous nous-même et honorons l’autre. Réduisons nos demandes vis-à-vis d’autrui. Désamorçons nos attentes, projections et déceptions. Cessons de nous approprier nos proches. Cessons de juger et de médire.

Assumons nos responsabilités, notre autonomie, répondons à nos propres besoins et n’en chargeons pas autrui, ne nous servons pas de l’autre. Quand nous nous respectons, nous aiguisons notre discernement, nous conscientisons nos comportements et pouvons décider d’abandonner ce qui est irrespectueux et ne nous correspond pas. Nous ne nous sentons plus obligé de répondre à des attentes pour plaire ou convenir. Ainsi nous sortons des relations de dépendance et pouvons coopérer depuis l’interdépendance libre et créatrice.

L’honnêteté, la vigilance, le discernement, la persévérance sont nos alliés pour ancrer l’intégrité dans notre structure. Nous pouvons lier le terme « intégrité » à « intégrer », c’est-à-dire ancrer, absorber, nous conformer, inscrire cette fréquences dans les trames structurelles de l’ADN. Et aussi à « intégration », qui amène l’idée d’inclure, d’associer, d’offrir une place à chacun. En revanche, l’« intégrisme » est une déviance de l’ego qui veut figer une forme et imposer ses croyances à l’extérieur.

Depuis la perspective d’Unité, nous savons que ce que nous faisons à nous-même, nous le faisons aussi aux autres, et inversement (cela se reflète dans l’adage « ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu’il te fasse »).

En nous alignant sur le respect, nous entrons dans un processus de résilience, de lâcher-prise sur les anciens conflits. Nous décrétons nos limites, tant intérieures, quant aux exigences que l’on s’impose, qu’extérieures dans ce que nous sommes d’accord pour partager dans l’espace de nos relations.

L’engagement d’innocuité se vit au profond du Cœur. Ensuite, dans les interactions, chacun est libre d’interpréter comment il accueille les faits, nous ne sommes pas responsable de comment un autre accueille notre positionnement, mais nous savons qu’en nous il y a absence de volonté de nuire.

L’intégrité vécue dans le Cœur nous permet de comprendre que nous sommes notre œuvre avant tout, et que nous devons faire le choix de vivre la meilleure version possible de nous-même. Ce choix nous appartient.

Nous nous engageons à ne nuire à personne et à œuvrer pour le plus grand bien de tous, chacun depuis son interface particulière, sa facette Unique.

Qu’est-ce que je nomme « le plus grand bien de tous » ? Je ne prétends pas ni devoir ni pouvoir exprimer cela, depuis le mental limité de l’être humain. Je n’ai pas les moyens de dire quel est le plus grand bien de tous. Mais depuis le Cœur, je SAIS que ce plus grand bien existe, et je le vois comme l’harmonisation globale et le soin pour le vivant. Aussi j’aspire à œuvrer pour cela, pour cet équilibre optimal, dans lequel toute vie est importante et où les intérêts de l’ensemble sont prioritaires par rapport aux intérêts particuliers. Cela n’implique pas de sacrifice ni de liberticide, ni qu’un seul ou une minorité décide et définisse ce qu’est le bien de tous, mais d’adopter une perspective ouverte et élargie, tenant compte du bien-être des autres autant que de son bien-être propre.

Quand nous sommes aligné sur l’intégrité, nous sommes fiable pour nous-même et pour autrui, et l’Être essentiel peut s’appuyer sur nous pour intervenir dans le monde.

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