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Véronique Rauzy

QU’EST-CE QUI M’ANIME ?


Quand j’observe en moi : qu’est-ce qui fait battre mon Cœur et me procure l’énergie, l’impulsion de vivre ?

Qu’est-ce qui me fait me sentir vivant ?

Qu’est-ce que j’AIME vivre ? faire ? sentir ? explorer ? partager ?

QU’EST-CE QUI ME MET EN MOUVEMENT ? QU’EST-CE QUI ME STIMULE ?

Les sensations du corps ?

Les émotions intenses et leurs cocktails d’hormones associés ?

Le déploiement de ma pensée ?

La nécessité de combler quelque chose ?

Le besoin de me sentir utile ?

L’évidence de la Présence ?

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Est-ce que, quand « il ne se passe rien », je me sens vide et mort ?

Ai-je besoin d’agitation, de distractions, de stimulations externes pour me sentir exister ?

Est-ce que j’apprécie les choses simples ? Les petits gestes accomplis en étant totalement présent ?

Est-ce que je me permets la créativité, laisser l’inspiration m’emporter et s’exprimer à travers moi ?

Ai-je besoin de relations pour me nourrir ? Est-ce que je supporte d’être seul ? Est-ce que j’ai besoin d’être seul ? Ai-je besoin de m’occuper d’autres êtres ?

Est-ce que j’aspire à la rencontre profonde, la communion avec les êtres, avec les autres, avec le Tout ?

Ai-je besoin d’une cause ? D’un motif ? D’un objet ?

Dois-je honorer et mériter le « droit » d’être vivant ?

Où est-ce que je me sens à ma place ? Quand est-ce que je me sens à ma place ?

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Qu’est-ce qui me stimule, qui m’anime en profondeur ? Quelle est la force, quelles sont les forces qui opèrent en moi ? Est-ce que j’en suis consciente ? Un peu ? Beaucoup ? Passionnément ? À la folie ? Pas du tout ?

Est-ce que c’est toujours la même chose qui m’anime, ou est-ce que cela bouge ?

Quand je regarde d’où vient l’impulsion qui m’anime à ce moment précis :

Est-ce que je suis dans le ventre, le sexe, la faim, la recherche de satisfaction des désirs ? Est-ce qu’ils sont une fin, ou un moyen ? Est-ce qu’ils déterminent tout le reste ?

Est-ce que je suis dans la tête, depuis le cortège de souffrances, de colère et de peur, qui me soufflent leurs revendications et leurs ressentiments ?

Est-ce que je suis dans la tête, depuis le besoin de comprendre, qu’il y ait du sens, une finalité, une explication à la vie ?

Est-ce que je suis dans le Cœur, tout simplement ? En équilibre harmonique ? Si je n’y suis pas, puis-je y retourner ?

Quand est-ce que je reconnais la plénitude de ce que Je Suis ?

Quel est l’Appel qui résonne en moi ?

Où s’exprime la Beauté de ma profondeur ?

Et à quel endroit est-ce que je n’ai besoin de rien ?

Puis-je contacter la JOIE SANS OBJET ?

Cet espace où la joie demeure

Sans stimulation externe

Sans satisfaction d’un désir

Sans assouvissement d’un appétit

Sans réception de compliment, flatterie

Sans nécessité d’une cause

Sans attendre quoi que ce soit

Sans projeter quoi que ce soit

Sans vouloir quoi que ce soit

Sans demander quoi que ce soit

Sans exiger quoi que ce soit

Sans se plaindre de quoi que ce soit

Sans espérer quoi que ce soit

Sans accaparer quoi que ce soit

La joie sans objet est vide et pleine, douce et intense.

Elle est le signe intérieur que je suis à ma place, dans la justesse du Cœur.

La joie sans objet n’a BESOIN DE RIEN.

La JOIE n'est plus la conséquence d'une cause. Elle est la cause et la conséquence simultanément.

Fréquence très élevée, elle nous accompagne pour mobiliser nos ressources inconnues et exprimer ce qui nous anime depuis la profondeur.

Elle nous bascule hors du paradigme de prédation, qui est basé sur la réification = le fait de transformer l’extérieur, l’autre, en OBJET, en chose dont je peux me servir, user et abuser. La joie sans objet abolit la frontière entre sujet et objet.

Les joies de surface y sont accueillies. Tout ce qui nous stimule, nous fait vibrer, c’est de la VIE. Tout ce qui se présente, ce sont nos moyens, nos ressources, nos talents, nos potentiels. Depuis le Cœur, on accueille, puis on choisit comment on l’affecte à l’œuvre, à ce qui nous anime.

La joie sans objet permet de lâcher les enjeux, les croyances sur l’échec et la réussite, la pression mentale stressante. Elle autorise le « jeu sans enjeu ». Elle relativise les frustrations, modère les envies compulsives et détourne des addictions. Elle autorise la satiété et l’abondance par l’abandon des besoins.

Elle constitue la fréquence de SORTIE de la dépendance.

La joie sans objet est la condition de la PUISSANCE, qui nous est restituée précisément quand nous sortons du paradigme de prédation, quand nous renonçons au pouvoir-sur et œuvrons dans le pouvoir-de. Quand nous cessons de considérer le monde comme un objet à notre disposition pour assouvir nos pulsions inconscientes. Il y a un retournement. Nous nous servons maintenant des pulsions pour œuvrer. Elles ne sont plus nos maîtres, mais elles sont à notre disposition.

Ce qui nous anime en profondeur / la joie sans objet devient PRIORITAIRE sur le reste : cela pose des choix, des actes, mobilise du temps, de l’attention : devient l’expérience. Ainsi notre structure se transforme profondément et nous honorons notre incarnation d’être humain divin.

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