top of page
Véronique

Le Passage secret


La vie semble linéaire… Des programmes mentaux de régulation nous font croire à la permanence. L’ego travaille

à la reproduction. Il nous maintient dans des habitudes,

des addictions, des croyances fermées, afin de nous préserver

de tout ce qu’il estime dangereux pour nous.

C’est comme un chien de garde qui outrepasse son rôle.

Un fidèle adjoint qui croit que le capitaine est absent et décide donc à notre place, sauf qu’il manque des qualifications adéquates et que bien malgré lui il nous programme

non pas la vie, mais la survie, le rétrécissement, le manque d’oxygénation, le vieillissement, la maladie puis la mort !

Or la réalité est tout autre. La vie est Vie-Mort-Vie,

une alternance de passages, de sauts d’un niveau de réalité

à l’autre, d’un champ de conscience à l’autre, de la direction

de la vie de chacun par un sous-personnage puis un autre.

C’est juste un programme mental limitant qui nous fait croire qu’il existe un « moi, je », une identité personnelle précise

et immuable, qui traverse cette expérience et qui la contrôle

– avec plus ou moins de succès.

Mais la réalité est que la vie Est au-delà de nos conceptions actuelles, et notre conscience en est un témoin d’autant plus limité qu’on s’identifie à une personne figée dans un ensemble d’étiquettes, et que cela précisément va déterminer l’ampleur

ou l’étroitesse de notre champ d’expérience…

L’instant de la transition,

c’est toujours maintenant !

Nous pouvons constater la dynamique Vie-Mort-Vie partout

et tout le temps. Chaque soir quand je m’endors, je sombre

de l’autre côté… et je me réveille un nouvel aujourd’hui.

Je peux choisir que ce moment de réveil est nouveau,

non le copié-collé de la veille.

Chaque respiration est elle-même un cycle Vie-Mort-Vie, comporte ce moment incertain, cet « entre-deux » qui rythme

les cycles d’inspir-expir.

Chaque renouvellement cellulaire fonctionne en Vie-Mort-Vie, notre matière est sans cesse dans ces processus pulsatifs,

c’est l’essence du fonctionnement vital.

Pour bien gérer toute transition, apprécions de nous alléger

de ce qui est maintenant devenu superflu, voire encombrant voire plombant… et aussi veillons à ce que nos comptes soient à jour.

Imagine que tu meures cette nuit, que laisses-tu derrière toi

en suspens qui te fend le cœur ? Si tu parviens à répondre à cette question, résous cela aujourd’hui, maintenant !

Ce que tu sais pouvoir et devoir améliorer dans ton champ intérieur, bonifie-le maintenant !

La transition, c’est faire le vide pour se remplir ; puis se remplir pour vider de nouveau en offrant, en déposant l’expérience vécue. Ce qui est déposé comme ancien et plus nécessaire doit être apprécié et chéri comme l’expérience qu’il a été.

Offrons-le en conscience au monde, aux semblables, comme solution humaine expérimentée, viable et disponible à ceux qui résonnent avec. La gratitude envers l’expérience vécue

– même si elle fut dure, traumatique ou chaotique –,

la compréhension reconnaissante de la leçon comme épreuve traversée et dépassée, permettent une sublimation

et une libération profondes.

Acceptons de mourir à l’ancien en ayant à l’esprit que le portail transitionnel nous rapproche toujours de l’espace du Cœur.

Quand la chenille ressent le puissant appel à devenir papillon, elle se nourrit, se remplit, se gave, puis construit son espace clos solitaire, noir, dans lequel elle s’abandonne. La chenille accepte de mourir à sa condition, elle se sacrifie pour que la Vie fasse d’elle un papillon. Plus jamais chenille ; ce sont deux créatures différentes qui illustrent merveilleusement le processus vie-mort-vie et les transformations essentielles séquencées.

Il en est de même pour la libellule, le « dragonfly », dont voici ici une photo prise sur la colline où je vis, l’imago lors de la mue imaginale, déposant son ancienne forme larvaire et déployant ses ailes pour enfin prendre son envol.

L’Appel de l’Âme

L’évolution individuelle est constituée des grandes transitions

qui nous accompagnent tout au long de notre parcours de vie.

Ce sont elles qui rythment l’évolution de la conscience.

Chaque phase de la croissance d’un enfant, puis chaque période de la vie d’adulte nous incitent à ouvrir des espaces nouveaux

de compréhension et à élargir nos points de vue,

nos perspectives.

Parfois nous ressentons le besoin d’accompagner une grande transition intérieure. Alors, nous pouvons choisir des dates spéciales, comme le passage à une nouvelle année, le jour d’anniversaire, une date dont les chiffres symbolisent

quelque chose d’important pour nous, et nous programmons d’opérer un puissant passage à cette date. Cela devient

un rendez-vous en connivence avec l’Âme, pour le Renouveau, la Renaissance.

Nous pouvons visualiser une transition consciente en trois parties pour concevoir l’ensemble du processus, mais gardons toujours

à l’esprit que l’unique réalité est maintenant.

Tout d’abord, la mort de l’ancien, le sacrifice volontaire

et conscient des vieilles formes reconnues comme usagées

et périmées. L’acceptation du détachement. L’abandon des résistances.

Puis le passage conscient, l’accès à de nouveaux espaces

de conscience. En ce lieu précis, l’instant transitionnel,

il y a suspension, absence de forme.

Enfin, la renaissance, l’Abondance et la merveille des nouvelles formes.

L’instant « entre » est la porte,

le lieu du saut quantique possible

L’instant transitionnel est l’espace « entre ». C’est l’espace réel hors, au-delà de l’impermanence des formes. Apprenons

à le percevoir, à le recevoir, à le choyer de notre attention consciente. Il est notre véritable demeure éternelle, la maison

de l’Esprit.

Il est hors du continuum espace/temps, il est le lieu d’Origine.

Tu peux l’appréhender dans ta vie lors des moments

où tu te situes réellement dans l’instant présent, pleinement conscient du flux de vie et libéré des projections mentales

du passé et de l’avenir.

C’est l’instant d’un trajet entre deux espaces, entre deux dimensions, entre deux champs de possibles. Le point de bascule qui se produit à chaque instant, de manière imperceptible avant que tu acceptes de l’expérimenter en conscience et en confiance. Alors il devient perceptible et nous permet de voyager entre les dimensions.

Il est le monde du Silence, le Vide noir, le Point zéro des mises à jour et des réactualisations, le trou noir galactique.

En passant consciemment et volontairement par ce lieu d’Origine, nous nous offrons l’opportunité de changer de plan

de conscience et d’expérience.

Nous vivons le paradoxe d’accepter qu’il y a un avant et un après ce passage, et que dans le même mouvement ce passage est précisément hors de la linéarité avant-après.

C’est un filtre, un voile de la conscience qui est ôté. La Réalité est la même, ce sont nos perceptions et compréhensions

qui ont changé, et conséquemment notre résonance est affinée

et précisée, et cela même modifie nos conditions d’expérience

et l’étendue des possibilités qui nous sont offertes.

Le temps « entre » est avant tout repos, calme, pause, silence, retrait. Ce temps spécial « entre » de la transition est un temps doux, bienveillant, qui génère de la quiétude. Il est Yin,

de réceptivité participative. Il nous appartient d’être attentifs

aux messages, aux signes, tranquillement, avec évidence et sans précipitation ni impatience.

L’impermanence des formes

La matière, la forme, est sans cesse en train de mourir et renaître nouvelle et différente. Seule la conscience unifiée subsiste.

La matière et la forme sont au-delà du simple objet solide perçu par nos sens. La matière en 3D, c’est notre monde extérieur

et les formes que perçoivent nos sens limités dans leur étroite bande de fréquence ; les formes, ce sont nos perceptions sensorielles, donc, mais aussi ce qui nous gouverne de manière inconsciente : les pensées, les émotions,

les comportements, les croyances, les relations,

les préférences, les représentations et les projections.

La transition est la force primale de vie qui pulvérise l’ancienne forme à chaque instant pour offrir à la vie celle qui lui correspond maintenant.

Dans le déroulé d’une vie telle que la conçoit la conscience ordinaire, il existe une multitude de petites et grandes transitions.

Et un des grands paradoxes et défis de l’être humain est d’être tant l’expérimentateur que le témoin de cela, depuis une forme limitée dans ses perceptions sensorielles et ses conceptions mentales.

D’où vient la forme ?

Il existe des programmes qui génèrent des ondes de forme puis des formes. Ces programmes sont générés par l’Esprit, qui œuvre avant la Forme. Ils sont mis en trame à l'intérieur de la Terre, par de grandes consciences ingénieurs du vivant. Ensuite, ces programmes sont inscrits dans le champ éthérique qui enveloppe notre planète comme il enveloppe chaque être vivant. Ce champ éthérique informé contient les matrices de formes qui sont nos « possibles expériences ».

Cela est bien connu de ceux qui détiennent le contrôle

et le pouvoir actuellement sur notre belle planète et sur nous.

Par divers procédés, dont la propagande, l’empoisonnement chimique et l’addiction à la stimulation émotionnelle, ils tentent de nous maintenir dans des matrices astrales de basse fréquence où nous sommes tout simplement considérés comme du bétail

à exploiter, à tondre, à traire, à manger et à sacrifier sans états d’âme !

C’est le jeu, cela fait partie des données de base du jeu pour nous qui sommes incarnés actuellement. Et l’ego en chacun de nous est le relais de cette force sombre, il s’agit bien de rester

au centre de son aventure. Il y en a qui veulent nous exploiter

et qui ont quelques longueurs d’avance, certes… mais nous avons sur eux un avantage énorme : nous pouvons depuis l’être humain libéré nous promener parmi toutes les fréquences et donc descendre jusqu’à eux, leur compréhension cynique et prédatrice du monde, puis monter jusqu’aux sphères de l’Amour et recevoir d’autres matrices consciemment, au cœur de nos gènes.

Et dans cet endroit, eux sont impuissants, l’accès leur est fermé tant qu’ils subsistent dans la primauté donnée à la prédation.

Ils ont donc une longueur d’avance sur leur contrôle actuel

du monde terrestre, mais un gros handicap car l’accès

au nouveau, à l’évolution leur est interdit, fermé du fait même

de leur vibration.

Pour chacun de nous qui voguons entre les mondes, nous nous déterminons à chaque instant. Est-ce que je reste dans le pathos et le monde en crise permanente, ou est-ce que je sors de là

et que je crée ma réalité connectée au Cœur, à l’Âme et soutenue par les forces de l’évolution ? Cela relève du choix et du rythme de chacun, et les allers-retours entre les dimensions sont le fait

de tous. Actuellement rester en 5D en permanence est encore compliqué car les choix collectifs de peur entravent non pas l’installation des nouvelles matrices mais le remplacement définitif des anciennes.

L’installation des matrices

et les voyages multidimensionnels

Les transitions sont essentiellement la mise en place

des nouvelles matrices dans nos interfaces, via les champs morphiques et les résonateurs génétiques.

La matrice nouvelle qui nous est disponible correspond à notre niveau de conscience de l’instant, à notre acceptation du nouveau et à notre capacité d’accueil et d’ouverture.

Une matrice va générer un champ de possibles, comme l’image d’un niveau dans un jeu vidéo.

La matrice déterminante offre un potentiel de fréquences,

de résonances, de croyances, d’émotions, d’idées, de possibles

à explorer, expérimenter, vivre.

Les matrices se superposent ; lors d’une phase transitionnelle nous opérons des allers-retours entre les deux systèmes, le temps de créer et d’emprunter les nouveaux circuits en mode prioritaire et de renoncer aux anciennes voies devenues inopportunes.

Cela génère des conflits intérieurs entre les forces évolutives

et involutives, et nous devons accueillir cela avec patience

et compréhension. Il faut parfois emprunter mille fois le sentier broussailleux avant qu’il devienne l’allée aérée, pavée d’or, ornée d’arbres majestueux et de fleurs odorantes. Chaque jour

je mesure l’écart entre ce que les dimensions induisent : les programmes de censure, d’oubli actifs en 3D ; les différences fondamentales quant à la qualité des expériences proposées et vécues par l’interface en 3D ou 5D.

Plus nous avons conscience de ces transitions, plus nous œuvrons à les accueillir, plus nous nous engageons à nous focaliser

sur notre essence et plus nous nous offrons la chance

de nous connecter à l’Âme, et à l’Âme de se connecter à l’Esprit,

à ce que Nous Sommes.

Plus nous sommes nombreux à nous engager dans la réception,

la consolidation et l’édification de ces matrices dans nos corps

et dans nos vies, plus elles s’imposent et deviennent disponibles facilement à l’ensemble des êtres humains.

Un pied dans chaque monde

La présence simultanée dans plusieurs champs de conscience (3D et 5D) est aussi une expérience fantastique, et crée

un puissant vortex de résolution des conflits et de pacification

du Royaume intérieur.

C’est à la fois passionnant et très troublant au niveau de l’identité.

Faire (et/ou voir) coïncider les compréhensions aux différents niveaux intérieurs (personne, âme, esprit) permet la convergence des champs de conscience de l’âme, chacun avec sa « problématique accessible correspondante » vers le but commun qui est l’aspiration à la réalisation de l’être humain, c’est-à-dire accueillir Christ dans l’expérience incarnée ; stabiliser l’état christique au premier plan de l’expérience.

Il existe des seuils vibratoires, des paliers qui, une fois franchis, permettent de stabiliser le niveau de conscience atteint et de délaisser définitivement les anciens champs. Avant d’atteindre ces seuils et de fixer l’expérience dans la nouvelle dimension, une attention particulière est portée afin de ne pas redescendre, involuer et retourner dans les vieux sentiers battus.

C’est un processus évolutif et pour nous actuellement le choix

est de le vivre ainsi par allers-retours conscients.

Nous sommes dans l’expérience d’un environnement humain 3D. La nature est un environnement 5D, en communion.

C’est l’être humain qui a besoin de franchir définitivement

le seuil de la 3D vers la 5D, nous participons du groupe humain,

nous sommes des ponts entre les mondes.

Il nous appartient de mettre définitivement le véritable Roi

sur le trône du Royaume intérieur, et d’associer les anciens usurpateurs, de leur offrir des postes subordonnés au Bien commun. Ainsi nous remplissons notre rôle d’harmonisateur

et de gardien du vivant.

Comment savoir si l’on se trouve

en 3D ou en 5D ?

Selon l’état de conscience où je me trouve, j’interprète différemment le décor, les circonstances extérieures qui me sont données. Il existe quelques petits trucs pour permettre à coup sûr de situer la dimension expérimentée dans le présent.

Le psychodrame émotionnel est pure émanation de l’ego. Toujours. En 5D le champ émotionnel possède une autre vibration et d’autres qualités. Lorsque je me focalise sur

« mes problèmes », je me situe en 3D. En accédant en 5D,

la personnalité a opéré un retrait conscient de la première place, et l’âme s’est détachée des problématiques de l’ego

pour se mettre à disposition de l’humanité comme être groupe huma-unité en formation. Ici j’expérimente la compassion envers les souffrances de mes semblables mais je suis hors de leur influence et hors attraction astrale 4D ; la 5D subjugue la 3D.

Suis-je capable de bénir tous les êtres quels que soient

leurs choix ? En 3D cela m'est impossible de manière sincère

et authentique car je suis limitée par la croyance aux formes séparées et puissantes. En 5D je vois, je sais que le monde extérieur est juste un décor, le théâtre des opérations, et le salut de tous est mon souhait le plus ardent.

En 5D je me situe dans la conscience de l’être humain participant du Tout vivant ; au service de l’harmonie, en communion avec tous les règnes.

Il est compliqué d’expliquer la vibration 5D à des êtres

qui vibrent en 3D. Même à ceux qui ont déjà expérimenté la 5D consciemment et qui sont redescendus en 3D.

Lorsque je suis en 3D mon psychisme soumis aux filtres, aux voiles, oublie toute la splendeur et la merveille que je vis en 5D. Une des astuces opérées par mon Âme a été de passer par

le corps. De me faire vivre des expériences de Présence, d’extase et de transcendance qui ont opéré une puissante mémorisation cellulaire et un ardent désir de retourner vivre cette expérience unitaire de plus en plus souvent et de plus en plus longtemps, dans des occasions de plus en plus variées, ancrées dans la vie quotidienne et pas seulement lors de moments de groupes dédiés au développement spirituel et déconnectés du reste de l’expérience. Moments de groupe souvent merveilleux et très puissants, mais dont l’efficacité réelle est conditionnée par

la manière de retourner dans le quotidien, au fait de respecter

le temps d’intégration nécessaire et de déboucher vers

la connexion intérieure avec l’Âme.

Le rayonnement silencieux est souvent la forme préférable d’être en 5D en compagnie d’êtres positionnés en 3D, sinon c’est l’incompréhension assurée !

On peut comprendre mentalement seulement une expérience

qui résonne pour nous, que nous avons déjà traversée

ou que notre âme appelle ardemment à vivre. Du point de vue

de la 5D il est inutile d’essayer de convaincre quiconque

se situant en 3D. Une bien meilleure connexion se fera

en résonance vibratoire, où les âmes s’impliquent sans l’interférence du champ mental borné.

La 5D est disponible aux âmes et hermétique aux egos !

Comments


Catégories

Posts Récents

Archives
Retrouvez-nous
  • Facebook Basic Square
  • Twitter Basic Square
  • Google+ Basic Square
bottom of page