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Véronique Rauzy

LA JUSTE LIMITE


À la lisière des fréquences du RESPECT et de l’ÉQUANIMITÉ, se présente la notion de limite à respecter et faire respecter.

Nous vivons simultanément dans deux espaces de nature différente : depuis l’Esprit, l’Être essentiel qui nous anime depuis l’éternel, stable, paisible ; et depuis l’interface humaine incarnée dans un monde impermanent, agitée et soumise aux cycles temporels.

Un des grands défis de l’existence est de s’adapter en permanence aux changements, aux mouvements, tout en maintenant un équilibre optimal, viable, et la connexion interne.

Cet équilibre optimal allie douceur et fermeté ; souplesse et centrage ; présence dans l’instant et l’éternel simultanément.

Il s’actualise à chaque instant en une danse visant l’harmonisation, autour d’un point qui ne bouge pas, un centre/pilier relié à l’essence.

La limite est la porte, la frontière entre humain et divin, entre champ binaire et champ scalaire, entre dualité et Unité, entre illusion et justesse.

Nous sommes les veilleurs de cet espace de la limite, simultanément dans les deux champs, quand nous parvenons à être pleinement en Présence, Conscience et Puissance dans chaque moment de notre vie.

Pour être pleinement attentif et impliqué dans ce processus, nous devons nous extraire du paradigme conditionné de la prédation qui nous maintient sinon enfermés dans ses propres frontières.

LIMITE DANS LE CHAMP

DE PRÉDATION

La notion de limite est centrale dans le paradigme de prédation et le gardien autoproclamé de cette limite est l’ego.

La limite est l’expression même de la SÉPARATION, elle est vue comme une frontière, une barrière qu’on espère protectrice et étanche.

Le paradigme de prédation est polarisé sur une dualité pulsion de mort/pulsion de survie, pouvoir-sur/impuissance.

Dans cette vision du monde, le but du jeu est de conquérir des territoires, de s’accaparer des ressources et de défendre son intérêt particulier en premier lieu.

Dans la version prédatrice (pouvoir-sur), l’enjeu de l’ego est de repousser les limites extérieures. Agrandir son territoire ; empiéter sur celui des autres ; accumuler des biens matériels. Au niveau relationnel : quête d’attention, influence, emprise psychique et émotionnelle sur autrui, s’attacher les autres, voir les autres comme des objets. Se livrer à des projections sur autrui et attendre/exiger de l’autre qu’il change sans jamais vouloir se remettre en question directement.

Dans la version proie (impuissance), la stratégie de l’ego est de se positionner en victime qui subit la prédation extérieure en ne parvenant pas à maintenir ses limites : l’intégrité de la structure dont il se prétend garant. Au niveau matériel, cela s’exprime par la difficulté à construire et matérialiser ses rêves. Il y a une difficulté à maintenir son centre, ce qui entraîne de l’instabilité. Cela couvre toutes les fuites énergétiques, mais aussi les distractions, les hypersensibilités, les intolérances, l’empathie de contagion émotionnelle.

Cela peut aller jusqu’à des mécanismes auto-immunes : comme l’interface n’est pas rythmée par le Cœur mais par la peur, il n’y a pas de justesse ni de cohérence viable et véritable.

Dans ce paradigme la plupart des interactions sociales sont conditionnées par cette dynamique de lutte pour les limites, ce qui entraîne les rivalités, concurrences, luttes pour les ressources.

La fréquence sous-jacente de ce paradigme est la peur, notamment la peur de manquer.

CHANGEMENT DE PARADIGME

Dans le paradigme de coopération, la notion de limite est différente. Elle distingue ce qui est juste de ce qui ne l’est pas, depuis la perception et l’intelligence du Cœur, et la connexion directe avec l’Être essentiel, à l’intérieur de chacun.

Quand nous sommes connectés à l’Être essentiel, nous savons que rien ne peut atteindre, altérer ou nuire à notre centre qui est éternel et non-soumis aux lois de la matière et de la temporalité ; nous n’avons pas peur.

La fréquence sous-jacente est l’Amour, compris comme la foi profonde que nous venons vivre exactement l’expérience qui nous correspond, et que nous bénéficions du POUVOIR-DE potentialiser toutes les ressources nécessaires et réaliser ce pourquoi nous sommes là.

La relation sociale y est basée sur la CONFIANCE MUTUELLE, du fait de partager un but commun : le bien-être de l’ensemble ou « plus grand bien de tous ». Ce bien-être n’est pas défini au niveau humain car nous n’avons pas les moyens psychiques de le décider et d’en juger, mais la foi, ressentie dans le Cœur qui émane l’Amour, nous permet de connaître directement ce Bien commun, et de savoir qu’il œuvre à travers nous quand nous nous associons à lui. J’en parlerai plus longuement à propos de la fréquence du SERVICE À L’ŒUVRE COMMUNE.

COMMENT SE POSITIONNER JUSTEMENT ?

En s’engageant, en s’impliquant intérieurement à œuvrer depuis l’humain divin. Cela initie le processus d’alchimie intérieure, qui embrase les feux du Cœur et active le chaudron.

Alors tout le matériau de l’existence, toutes les expériences petites et grandes, faciles ou inconfortables, sont passées à travers ce feu et viennent alimenter l’œuvre de Conscience, Présence, Puissance, petit à petit, au fil des transmutations, sublimations, résolutions, évolutions, paliers passés vers la justesse et la maturité.

Cette œuvre est celle de notre vie !

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