ÉQUANIMITÉ : de l’EMPATHIE à la COMPASSION
Demeurer serein en Présence, Confiance, Puissance dans le Cœur permet de soutenir et harmoniser ce qui le demande à l’extérieur.
L’empathie est le fait de ressentir ce qui se passe en « l’autre », et particulièrement la douleur ou la souffrance, que ce soit émotionnellement, physiquement ou mentalement. Étymologiquement, c’est « être affecté dedans ». L’empathie est une qualité innée de l’être humain, fondée physiologiquement sur les neurones-miroirs et psychiquement sur le champ unitaire d’énergie et d’informations. Elle se développe au gré des expériences et de la capacité à se mettre à la place de l’autre.
L’empathie agit comme un signal d’alarme, de vigilance. Nous sommes informé qu’un semblable souffre, et en nous surgit l’aspiration de l’aider à faire cesser la souffrance.
Mais l’empathie de surface n’est généralement pas suffisante pour aider correctement, et au contraire peut intensifier le problème par la contagion émotionnelle. Lorsqu’on est hypersensible et qu’on prend de plein fouet les vagues émotionnelles d’autrui, on sera parfois submergé par les difficultés de l’autre en contagion, son émotion va nous perturber et au lieu de l’aider, nous allons soit le repousser pour retrouver la paix, soit intensifier la crise en nous associant à son drame malgré nous, soit « prendre son mal » en le soulageant.
Ici l’équanimité est une fréquence extrêmement précieuse. Elle va permettre de dédramatiser, de prendre du recul tout en émanant de la paix, de l’harmonie et de la cohérence, fréquences qui vont soutenir le prochain pour qu’il retrouve son propre équilibre.
LA DOUBLE INTERFACE HUMAINE
L’interface humaine est double, dotée d’un centre éternel et inaliénable, où demeure la Conscience-Présence-Puissance, et d’une surface impermanente et vulnérable, où expérimente la personnalité.
Le centre ne bouge pas, demeure en paix quelles que soient les circonstances ; le centre est la part divine en chacun de nous, l’Être essentiel éternel. Il est profondeur.
La surface bouge ; elle s’adapte ou résiste, évolue ou involue, se concentre ou se disperse, et interagit dans l’expérience. Impressionnable et fluctuante, soumise à l’espace-temps et au conditionnement collectif humain.
Grâce à cette double interface, nous équilibrons, nous actualisons, nous syntonisons, nous résolvons. L’équanimité permet la fluidité de la connexion humain-divin, à l’intérieur de nous.
Lorsque nous nous trouvons en situation empathique, l’équanimité va nous positionner en compassion, c’est-à-dire permettre que l’Amour œuvre à travers nous. En compassion, nous sommes et ressentons avec l’autre, mais nous ne subissons pas sa souffrance, nous nous transformons en générateur d’Amour, nous faisons circuler à travers le Cœur l’énergie/information harmonisée, la force qui soutient toute vie, afin que l’autre puisse s’appuyer dessus pour traverser son expérience.
Quand nous sommes aligné sur l’équanimité, nous pouvons prendre du recul face à toute situation extérieure et nous recentrer sur le Cœur. Nous ne sommes plus contraint à la réactivité. Même si nous sommes impacté en surface, nous avons aussi accès au positionnement en profondeur qui demeure en paix.
Nous retrouvons le centre et le calme, la confiance et laissons émaner à travers nous l’Amour. Ainsi l’autre va recevoir notre cohérence, et va pouvoir résoudre sa problématique lui-même, en étant soutenu par une trame harmonisée.
Si nous avons activé le feu transmutateur dans le Cœur, quoi qui nous arrive de l'extérieur, nous le laissons pénétrer dans la structure et nous le neutralisons. C'est une des fonctions harmonisatrices du Cœur. Dans le cadre de l'empathie, lorsque nous ressentons de la souffrance en surface, en résonance avec la souffrance d'un autre, nous permettons à cette souffrance d'entrer plus profondément (nous l'absorbons) et le feu du Cœur œuvre à la transmuter, la transformer, afin qu'elle ne s'inscrive pas en nous et ne nous blesse pas, et aussi afin de réharmoniser notre environnement.
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