ÉPREUVE DE LA RÉJOUISSANCE
Dans notre colonne énergétique verticale, le 2e chakra, dit chakra sacré ou chakra sexuel, est une antenne réceptrice.
Après la connexion verticale de l’ancrage au 1er chakra, l’énergie ascendante qui se retrouve dans le 2e chakra au croisement des ondes sinusoïdales se déploie pour la première fois dans l’horizontalité et va percevoir l’environnement, le monde qui nous entoure et le cadre de l’expérience.
Le 2e chakra capte par impressions directes à travers l’instinct, les émotions, les perceptions sensorielles qui s’expriment ensuite à travers les hormones.
C’est le lieu de l’empathie, de notre perception instinctive et directe. Prenons soin de la fréquence sur laquelle on branche ce 2e chakra, car ce qu’il va réceptionner et percevoir du monde dépend de la fréquence à laquelle il est connecté. Comme l’image d’un poste de radio : on reçoit les informations de la chaîne sur laquelle on se règle.
La proposition d’alignement est d’associer le 2e chakra à la fréquence vibratoire de la réjouissance. Se réjouir de percevoir la vie en tout.
La réjouissance est célébration, fait d’honorer le vivant. Elle est JOIE DE VIVRE. Elle est liée aux très hautes fréquences de gratitude et d’émerveillement. Elle mène à la JOIE SANS OBJET (voir les 5 fréquences d’Unité). Elle est innocence, pulsation, abondance, fertilité. Appréciation de ce qui est ; contentement de ce qui est.
La réjouissance est contrecarrée par le sentiment de culpabilité, la culpabilisation, le fait de culpabiliser, de se sentir coupable, ce qui est une des grandes chaînes de l’humanité à cause des morales prônées par les religions (fausse loi du karma, commandements), et par la censure corporelle et sensorielle.
Dans la crise que nous traversons et avec les mesures de confinement et de distanciation sociale, la réjouissance est mise à mal !
Actuellement il est prescrit par la propagande d’avoir peur et de ne pas se réjouir sous peine de passer pour un irresponsable ou un provocateur. Joie de vivre versus « y a pas de quoi rire » !
Les mesures constituent une répression de la réjouissance : l’interdiction de se promener librement dans la nature, sur les plages, en montagne ou en forêt montre la perversité et l’absurdité des mesures de confinement alors que les personnes se retrouvent dans les espaces clos des grandes surfaces commerciales. De même l’interdiction de se toucher, de s’approcher, de s’embrasser. Tout cela crée le cadre d’une privation sensorielle.
Cela peut être entendu depuis la conscience collective de ne pas propager une maladie considérée comme contagieuse, mais en filigrane, est désigné comme valable et socialement correct le fait de sortir uniquement pour travailler et consommer. Réduction de l’expérience humaine à l’objet / marchandise, et au fait d’être utile ou pas.
Se réjouir devient subversif et suspect. Bientôt transgressif ?
En se laissant porter par la vague de réjouissance, on annule les tentatives extérieures d’emprise sur notre état intérieur. C’est un acte de résistance face à ceux qui se plaignent, s’encolèrent, s’inquiètent et souhaiteraient que nous réagissions comme eux. Notre empathie naturelle peut s’élever jusqu’au Cœur et y devenir compassion.
La réjouissance est sacrée, elle nous connecte à la beauté, à la merveille. Elle connecte les sens, la sensorialité, les sensations, la sensualité. Elle est épanouissement, ouverture, oui à la vie.
Autorisation d’être heureux, de se sentir bien. Sans peur de passer pour un égoïste indifférent aux malheurs du monde ou un bisounours perché. Dans la compréhension que c’est en se sentant bien qu’on soutient le collectif et qu’on harmonise le mieux.
La réjouissance est une expérience directe, non mentalisée qui va aller épanouir et déployer la spirale du 2e chakra antenne réceptrice. Elle s’exprime dans le corps par la stimulation des hormones du bonheur : endorphine, noradérénaline, ocytocine, sérotonine, dopamine.
La réjouissance est l’appréciation de l’expérience physique, matérielle et sensorielle. Déguster, percevoir, savourer, se réjouir : le « disfrutar » espagnol.
Elle est favorisée d’une part par la communion à l’environnement, dans la réceptivité et la contemplation ; d’autre part par l’engagement du corps : activité sexuelle ; danse ; sport ; efforts physiques. Elle met le corps en résonance avec les mouvements et rythmes harmoniques du vivant.
Elle propulse alors dans la perception et le vécu de l’instant présent, et si elle se déploie, elle nous élève parfois jusqu’à la Présence et l’extase.
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