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Véronique Rauzy

En finir avec la prédation ordinaire


ÉPREUVE DE MAÎTRISE

Nous sommes dans une grande transition humaine et terrestre. Les équilibres sont rompus, nous sommes au bord du gouffre, l’effondrement annoncé de l’ancien système.

Nous savons que le monde doit changer, qu’il est rongé par une pulsion de mort. La prétention humaine au « pouvoir sur » est à son paroxysme et révèle toute son absurdité et son impasse. Son inhumanité, sa perversité.

Le monde change déjà, avec ou sans notre engagement… Pour une part il est en cours de destruction à cause de l’irresponsabilité et de l’irrespect humain, et pour une autre part les fréquences vibratoires augmentent sans cesse, déclenchant l’appel intérieur à l’éveil, qui se manifeste de plus en plus fort au sein des Cœurs humains.

Notre seule issue est d’accepter de changer, nous aussi, d’évoluer et d’abord à l’intérieur, dans l’agencement de nos structures psychiques et génétiques.

Mais rien n’est plus difficile à la mentalité humaine actuelle que de modifier ses habitudes et comportements sans y être contrainte par les événements extérieurs. Les programmes inconscients nous maintiennent dans nos cages, pulsion de survie, reproduction, « impuissance. »

Et pourtant, derrière les voiles, en profondeur, la pulsion de vie bouillonne, plus forte que tout. La beauté, la magie, l’amour circulent et créent les nouvelles trames du « vivre ensemble ». Ceux qui font le choix de leur souveraineté expérimentent le nouveau : le « pouvoir de » créer sa réalité consciemment.

C’est le temps de l’épreuve de maîtrise. Elle s’avère une véritable libération et conduit à la nouvelle humanité, celle du « pouvoir de » et non plus du « pouvoir sur » ni de « l’impuissance ».

Dans ma compréhension, cette épreuve humaine se joue sur notre décision individuelle et collective d’en finir avec la prédation.

La prédation est la relation par laquelle une structure se nourrit d’une autre. La prédation met en relation deux facettes : le prédateur et la proie.

Dans le règne animal, on la retrouve avec les prédateurs chasseurs et les proies chassées. Entre humains, le cannibalisme est réprouvé. Toutefois au niveau énergétique, la prédation est omniprésente, de manière consciente ou inconsciente, consentie ou subie.

Nous avons tous des comportements prédateurs à notre insu, ils sont inscrits comme normes dans la société actuelle, et dans les comportements relationnels attendus et admis.

Je définis cette prédation comme toute relation basée sur le fait de prendre l’énergie d’un autre. Son champ est immense, on la retrouve à tous les niveaux des relations humaines ordinaires actuelles.

Tant qu’on vibre en 3D, on est soumis aux programmes inconscients sans même les identifier. Nous subissons la réalité du monde. En 4D, on les identifie et on apprend à les désamorcer petit à petit, on fait des allers/retours entre l’ancien et le nouveau, on monte très haut et on descend très bas. En 5D les programmes ne sont plus actifs ; souverains, nous créons notre réalité depuis notre Conscience Présence Puissance.

Cet article vous propose un chemin de la 3D vers la 5D, de la prise de conscience à la libération, par l’activation des 5 fréquences d’Unité : RESPECT, ÉQUANIMITÉ, JOIE SANS OBJET, SERVICE À L’ŒUVRE COMMUNE et SOUVERAINETÉ et par la proposition de techniques énergétiques de dissolution des programmes et de canalisation des forces.

LE PRÉDATEUR –

LE « POUVOIR SUR »

Le prédateur considère (généralement inconsciemment) sa proie comme une source de nourriture, une ressource pour se sentir mieux.

Il est l’incarnation du « mal » dans la perspective dualiste : il prend alors les traits du diable, démon, bourreau, coupable, dominant, vampire parasite, pervers narcissique, violeur, assassin, sorcière, Satan, Seth, Barbe bleue, ET reptilien. C’est le méchant de l’histoire, le repoussoir avec lequel on ne veut pas s’identifier.

Il y a aussi toute la partie en lien avec les pulsions de violence, notamment les violences sexuelles. La proie est alors assimilée à un « objet » pour assouvir les pulsions de posséder, d’avilir, de faire mal ou de faire peur. Notion de jeu de la traque : pulsion sadique, stimulation à la chasse…

Mais au-delà de ces cas pathologiques, le prédateur chasse de manière beaucoup plus insidieuse dans les relations ordinaires. Et là il n’est pas nommé, il avance masqué. En chacun de nous.

Il ne s’agit pas de tout amalgamer : il y a des prédations aux conséquences plus graves que d’autres. Toutefois nous devons prendre conscience que la prédation est un système, un ensemble de programmes. Tous les mécanismes de prédation s’insèrent dans une même matrice.

Cet article traite de la prédation ordinaire, banalisée comme si elle était la norme humaine. Comme si l’humain, c’était ça, tous ces programmes d’ego, de dépendance, de souffrance, de jugement, de culpabilité. NON ! Ce sont des implants qui nous contrôlent à notre insu, que nous pouvons désactiver afin d’accéder à notre pleine humanité.

Exemples de comportements prédateurs :

– demandes d’attention ;

– être dans l’attente qu’un autre comble nos besoins, nos manques ;

– accaparement de l’autre ;

– se plaindre ;

– exigences ;

– besoin de reconnaissance ;

– projection sur l’autre ;

– emprise psychique ;

– volonté de contraindre l’autre ;

– coercition ;

– vouloir que l’autre change ;

– décider à la place de l'autre ;

– chantage affectif ;

– manipulation ;

– envie de « prendre la place » ou le territoire de l’autre ;

– rivalité ;

– jalousie ;

– humiliation ;

– ironie, sarcasmes ;

– provocations ;

– dénigrement ;

– commérages, médisance, malveillance ;

– magie noire assumée ou inconsciente ;

– accaparement de l’espace, de l’attention ;

– envie d’être assisté ;

– dépendance affective et sociale ;

– envie de déléguer sa responsabilité.

Il y a deux grands phénomènes de prédation énergétique :

– charger l’autre de son énergie « négative » (sa basse vibration, ses émotions, ses problèmes, sa souffrance, ses attentes, ses projections, ses histoires personnelles).

– décharger l’autre de son énergie nourricière et vitale en le siphonnant soit psychiquement (tout d’abord par les demandes et les attentes) soit énergétiquement.

Ce peut être les deux simultanément. Le prédateur donne la charge négative et prend la charge positive, se nourrissant ainsi et laissant l’autre « mal » et « vidé ».

Les attentes et projections sont des charges invisibles qui constituent de véritables agressions énergétiques.

Mais le prédateur n’agit pas que dans le monde extérieur. Il est aussi actif en nous, parmi nos sous-personnages actifs. Ce prédateur intérieur reflète notre PULSION DE MORT et nous contraint dans les processus d’autodestruction et de résistance au changement, les maladies auto-immunes et les dépendances.

Il est aussi le juge intérieur, qui prétend statuer sur le bien et le mal et qui nous maintient dans la culpabilité et la notion de péché et de honte.

LA PROIE –

« L’IMPUISSANCE »

L’autre facette de la relation de prédation. En chacun de nous, nous avons des programmes de prédateur et des programmes de proie. Quand on voit ci-dessus la liste des comportements prédateurs ordinaires, on réalise comment prédateur et proie sont liés et chantent la même chanson. Souvent on joue les 2 rôles simultanément sans même le voir.

Des modèles archétypaux de couples prédateurs/proies : sadique et masochiste ; dominant et dominé ; coupable et victime ; exploiteur et exploité ; loup et biche ; ogre et enfant dodu.

En premier lieu la proie, c’est le gentil de l’histoire, la victime, celui qui a souffert et qui souffre.

Mais le statut de victime devient pervers lorsqu’on s’identifie à la souffrance, qu’on se l’approprie comme essence existentielle, qu’on l’entretient et qu’on y trouve des bénéfices secondaires, et quand on revendique une légitimité à ce que sa souffrance soit prise en charge par autrui (basculant ainsi dans le prédateur à un autre niveau). Par exemple une personne se présentant comme victime d’une injustice va se « nourrir » de la pitié qu’elle attire chez les autres, auprès de qui elle se plaint et à qui elle demande de s’engager.

En chacun de nous, les sous-personnages proies les plus convoités :

– celui qui ne sait pas dire « non » par peur de la solitude ou de ne pas être aimé ;

– celui qui est empathique, éponge à émotions ;

– celui qui accepte de se soumettre ;

– celui qui est naïf, ne fait pas preuve de discernement ;

– celui qui n’affirme pas sa souveraineté ;

– celui qui préfère déléguer sa responsabilité plutôt que de l’assumer ;

– celui qui vibre dans l’énergie de la victime, de la faiblesse.

Mais c’est aussi celui qui paraît fort et par là-même attire pour l’énergie disponible qu’on peut lui soutirer :

– celui qui a beaucoup d’énergie ;

– celui qui est admiré et reconnu ;

– celui qui vibre dans l’énergie du sauveur ;

– celui dont un prédateur veut souiller la beauté ou l’innocence.

IDENTIFIER LA PRÉDATION

DANS UNE RELATION

La dépendance est le terreau principal de la prédation.

Ce type de relation nous est inculqué dès le plus jeune âge, dans le cadre des relations parents/enfants. En effet l’enfant est dépendant de l’énergie de ses parents et il a un besoin réel d’être nourri par l’extérieur. C’est alors une prédation consentie. Pendant leurs jeunes années, les enfants se nourrissent énergétiquement des parents, avec l’accord de ceux-ci qui se mettent à leur disposition. Tout l’enjeu va être pour l’enfant grandissant de construire son autonomie, sa maturité et sa souveraineté pour devenir un être libre.

Même dans des relations parents/enfants saines, il faut traverser les étapes pour grandir et s’assumer en tant qu’adulte, en cessant de se positionner comme un être dépendant. Souvent la personne adulte reproduit ce qu’elle a vécu dans l’enfance : l’immaturité, le besoin de se conformer aux attentes des autres, le refus de prendre sa responsabilité, sa place, sa part à l’œuvre réellement importante. Et elle continue d’avoir des attentes, des exigences, des rancœurs et des reproches envers ses parents.

Et quand le cadre familial est pervers, les difficultés pour l’enfant sont multipliées pour se construire sainement. D’autant qu’il est soumis à des programmes de loyauté et de reproduction même envers des parents toxiques.

Le nœud central de la programmation prédatrice se trouve dans les attentes et dépendances mutuelles entre parents et enfants. Pour en sortir, nous délions les enchevêtrements de nœuds, nous nous émancipons peu à peu, nous transgressons, nous nous affranchissons des programmes de conformité (« tu dois », « il faut ») et des loyautés perverses. Nous apprenons à décider, dans notre héritage, ce que nous voulons garder et ce qui ne nous correspond pas, que nous pouvons lâcher. Nous pardonnons à toutes les parties. Pour cela la pratique du Ho’oponopono s’avère une bonne base (« je suis désolé, je te demande pardon, je te remercie, je t’aime »).

En apprenant à voir les comportements prédateurs chez l’autre, on peut plus facilement s’extraire de la relation. Mais il est important d’avoir conscience que ce que l’on voit chez l’autre nous permet de nous voir nous-même pour une grande part, surtout si cela nous contraint à réagir, signal d’une empreinte, d’un programme encore actif en nous.

Toutes les formes de dépendances sont liées à la prédation, c’est un besoin de s’accrocher à une ressource extérieure à nous, et par là même de déléguer notre responsabilité et de donner notre pouvoir à l’extérieur.

Vampirisation : si on se sent moins bien et fatigué après avoir passé du temps avec quelqu’un, c’est qu’il nous a soutiré de l’énergie.

Liens entre le « pouvoir sur » et « l’impuissance ». Ici la prédation s’exprime dans « l’emprise énergétique », la prise de pouvoir sur un autre. Le prédateur veut impliquer l’autre, en le forçant, en le contraignant : par des attentes, des demandes, des exigences, des conseils non sollicités, des projections. En ne demandant pas son consentement, par les techniques de chantage, menaces, violences, humiliation.

EXAMEN DE CONSCIENCE

Le prédateur avance masqué. Il est d’autant plus ardu à identifier et déloger en nous que c’est une figure repoussoir et que nous avons honte/nous ne voulons pas reconnaître que nous nous comportons ainsi. Cela crée du déni, qui favorise la continuation du programme inconscient.

Acceptons de voir l’ombre, de sortir du déni, sans nous juger, sans poser de jugement du type « c’est mal, c’est inacceptable, il ne peut y avoir ça chez moi, je ne veux pas le voir ni le savoir, je préfère porter un masque envers moi-même plutôt que de me confronter à cette noirceur ». Par petites touches, petit à petit, il faut nous confronter à ce qu’une part de nous réprouve, alors que c’est inscrit dans notre structure. Tant que ce n’est pas vu, cela crée une dissociation, une séparation intérieure, une entrave à la vie en plénitude et à la libre circulation de l’énergie Amour.

Oui, nous sommes tous / avons tous été sous l’emprise de programmes de prédation : ils sont la norme de l’ancien système.

Comment reconnaître le prédateur en nous ? Avec un examen de conscience honnête, lucide et non culpabilisant.

La culpabilité nous coupe de la pulsion de vie. Alliée au juge intérieur, elle impose la croyance à la faute, au péché, et empêche la spontanéité et l’adaptation à l’instant en nous maintenant dans un carcan de comportements corrects préétablis dans des programmes inconscients, ou dans la honte d’avoir transgressé un interdit moral.

Le juge intérieur est un programme prédateur majeur qui se revendique garant du bien et du mal, et autorisé à poser des interdits moraux. Mais il n’est pas aligné sur les lois divines : Amour, Joie, Harmonie. Avant tout vis-à-vis de nous-même. Ne lui permettons pas de nous censurer. Transformons le juge intérieur culpabilisant en observateur neutre qui discerne les programmes de prédation actifs en nous.

Confrontons le prédateur interne aux verbes d’action dérivatifs de l’être : faire, avoir, devoir, vouloir, paraître. Ces verbes d’action, quand ils sont en mode prioritaire dans notre fonctionnement, sont des programmes-sources sur lesquels vont se greffer un ensemble de programmes dérivés. Voyons si nous fonctionnons particulièrement depuis un de ces verbes, plutôt que depuis l’être.

Voyons les programmes de prédation auxquels nous obéissons, mais ne nous identifions pas à eux. Comprenons-les comme des « sous-personnages » ou des implants qui ne sont pas notre essence, mais qui sont actifs en nous, pour le moment. Cela nous permet de les mettre à distance.

Voyons avant tout au plus près de nous, la famille : les relations parents-enfants (notre place d’enfant, notre place de parent/adulte) ; la fratrie ; les relations de couple ; le transgénérationnel. Le quotidien : les relations de travail ; les amis ; les voisins ; le milieu social.

Voyons nos attentes, reproches et projections. Nos dépendances affectives. Comprenons que nos demandes sont souvent des harpons énergétiques. Discernons et reconnaissons l’ensemble de nos motivations réelles cachées, dans une relation.

Sur le besoin d’être vu, reconnu, aimé. Ce besoin de base de l’être humain peut être source de prédation tant que la personne n’est pas dans une estime de soi suffisante. Elle va alors quêter le regard de l’autre pour s’autoriser à exister, et cette quête prend la forme d’une énergie prédatrice, d’attente et d’exigence.

Observons ce qui veut nous contraindre à réagir, ce qui nous pousse à réagir. Faisons l’effort de ne pas répondre immédiatement (« seul le diable est pressé »).

Dépistons tous les « je suis ça » et « je suis comme ça » : ils révèlent les programmes. Dès que nous parlons de nous-même en nous définissant, c’est en fait un programme qui s’exprime. Mais en disant « je suis ça », on se coupe de tout le reste, du champ des possibles.

POUR DÉCONSTRUIRE

UN PROGRAMME

Voyons-le, identifions-le. Reconnaissons-le. Dès qu’un programme est vu, il perd la plus grande partie de son pouvoir, car il était actif depuis l’inconscient.

Il se présente souvent sous la forme d’un sous-personnage actif en nous, qui prend le pouvoir sur notre interface par moments. Ne nous identifions plus à lui, cessons de croire que nous sommes cela. Quand nous sommes « dedans », nous voyons à travers ses yeux. Comprenons que ce n’est qu’une « roue de hamster » et que la réalité est bien plus vaste. Le programme est limitant, il veut nous restreindre dans notre conscience, notre présence et notre puissance. Il est un filtre, un système d’œillères qui restreint notre perspective, notre vision et nous fait croire à notre petitesse et notre impuissance.

Nous espérons souvent en avoir fini directement avec ce qu’on discerne maintenant comme inapproprié et on est déçu de voir qu’on « replonge » dans les mêmes travers. Pour en finir avec un programme, il y a un portail que nous choisissons de franchir quand nous sommes prêt et que nous affirmons notre décision souveraine. Pour que cela fonctionne véritablement, nous devons être OK d’en avoir fini avec cette expérience de vie, cette façon de réagir au monde et de se comporter. Nous devons décider que nous avons épuisé le thème et que nous passons à autre chose. Alors nous proclamons notre libération, nous le désactivons et ne lui accordons plus de pouvoir sur nous. Nous déployons simultanément notre conscience, notre présence et notre puissance vis-à-vis de ce programme. Nous faisons circuler l’énergie Amour dedans, afin de le clarifier et l’élever. Ainsi il sera modifié instantanément et réactualisé. Ce ne sera plus un programme inconscient, mais un choix conscient.

On ne résout pas tous les programmes en une seule fois, le travail se fait petit à petit, en déliant les nœuds. Chaque petit pas compte. Ne voulons pas avoir fini l’expérience avant de la vivre !

Toutefois, à mesure que l’on avance dans la déconstruction, l’alignement sur les hautes fréquences et la libre circulation énergétique créent un « effet domino » où les programmes liés/corrélés s’effondrent les uns à la suite des autres par réaction en chaîne, et un « effet siphon » qui évacue massivement des programmes anciens dans un vortex lié au trou noir de la singularité du Cœur.

La suite avec la présentation des 5 fréquences en synergie : RESPECT, ÉQUANIMITÉ, JOIE SANS OBJET, ŒUVRE COMMUNE et SOUVERAINETÉ.

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