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Véronique Rauzy

Dissoudre les voiles de l'illusion – 3 – Rassembler les parts multidimensionnelles


Que signifie multidimensionnalité ? Dans ma compréhension actuelle, le terme recouvre deux processus.

Au niveau des êtres humains et à travers l’astral, la multidimensionnalité est consciente lorsque, dans notre espace intérieur, nous avons connecté, reconnu, harmonisé et intégré plusieurs expériences à travers le temps et l’espace, et que nous avons rassemblé ces expériences/ces parts dans le centre de notre Cœur.

Au niveau du pont entre les règnes et de l’élargissement de la conscience, la conscience multidimensionnelle est établie lorsqu’on comprend une situation, une expérience vécue, depuis plusieurs points de vue simultanément, correspondant à différents champs de fréquences/conscience. C’est une manière quantique de lire l’instant présent, avec de multiples informations qui s’alignent et se complètent.

RASSEMBLER LES PARTS MULTIDIMENSIONNELLES est un des processus menés actuellement par beaucoup d’âmes incarnées sur la voie de l’Unité.

« Connais-toi toi-même… et tu connaîtras l’Univers et les dieux ».

Cette phrase, inscrite sur le fronton du temple de Delphes et attribuée à Socrate, est un exemple du travail intérieur de rassemblement des parts multidimensionnelles.

Dans ma compréhension nous sommes une expérience collective : les êtres humains habitent dans des corps et des personnalités séparés mais sont connectés par la conscience et l’énergie à l’ensemble des expériences vécues par les êtres humains (via le plan astral), et même bien au-delà quand ils ouvrent leurs portes intérieures et accomplissent leur potentiel de pont entre les règnes.

Dans le cadre du développement de la multidimensionnalité, connais-toi toi-même signifie ici : connecte-toi à toi-même – accepte d’entrer dans la profondeur de ton espace psychique – et découvre l’Univers intérieur. Quand tu connaîtras cet espace, que tu n’y seras plus perdu et qu’il sera harmonisé, tu t’ouvriras sur d’autres espaces plus vastes.

Cette phrase explique aussi que nous sommes la porte d’entrée vers le Tout, par l’intérieur, et pas en cherchant à l’extérieur. Qu’en nous se trouve l’accès à la Connaissance, à la somme des expériences et à l’harmonie globale.

Depuis la réceptivité, l’accueil de ce qui se présente à la conscience, nous découvrons parfois en dedans d’autres expériences humaines desquelles nous nous sentons très proches. En général ces vies contactées ont une part traumatique non résolue et appellent à l’aide.

Dans nos connexions intérieures, tant que nous n’avons pas désactivé les croyances au karma, nous sommes mené à dissoudre les karmas qui résonnent avec notre expérience. En méditation ou en rêve ou en voyage astral, nous sommes projeté dans d’autres vies, d’autres temps, d’autres corps, où nous retrouvons des expériences qui n’ont pas été accordées, qui sont restées bloquées, inachevées, non résolues, disharmonieuses. Ces expériences en souffrance continuent d’émettre des pulsations, comme des appels au secours, et nous appellent dans notre fonction de pont pour aller aider à résoudre. C’est par l’astral que nous voyageons entre les lignes de temps, les époques, les vies parallèles.

Mes expériences propres de connexion à ces vies sont variées : certaines sont harmonisées en quelques minutes, pour d’autres cela s’est étalé sur plusieurs séances et parfois plusieurs années. Parfois j’ai résolu toute seule, parfois il a fallu la participation d’autres âmes incarnées pour jouer ensemble, depuis ce plan, des scènes en correspondance avec ce qui bloquait « là-bas »… Parfois je suis accompagnée d’une très chère âmie qui m’aide à amorcer ces connexions, grâce à son talent pour se brancher sur les profondeurs de ses semblables. Parfois je me suis retrouvée totalement identifiée au corps et à la conscience qui vivait cette autre vie, parfois j’ai eu juste des bribes d’info, parfois je me suis retrouvée projetée dans une scène et un lieu inconnu avec une impression d’étrangeté, d’autres fois en croyant être chez moi. Souvent la scène était dramatique. Parfois j’étais juste en observatrice au-dessus de la scène, comme si j’observais un film…

Quand cela se produit en moi, je ressens une nécessité impérieuse d’harmoniser, de résoudre, de décoincer la scène traumatique. Il y a toujours un lien, une résonance. En moi quelque chose est en conflit, ce peut être très inconfortable comme quasi insignifiant, et cela va se connecter à cette autre vie où les proportions de disharmonie sont beaucoup plus grandes. En résonance, c’est par la disharmonie qu’il y a à un moment en moi que je vais connecter à une autre vie où c’est resté coincé, non résolu.

Pour résoudre, là aussi j’ai eu des expériences très variées, parfois immédiates et faciles, parfois suscitant des épreuves pour moi et des feux de transmutation. Le principe général, c’est de réaligner et faire circuler l’Amour dans la situation nouée, et proposer des solutions imaginatives depuis la conscience globale. Pour cela, j’ouvre le canal et je laisse déferler à travers moi la Présence, la Conscience et la Puissance. Depuis l’astral nous pouvons réécrire le passé comme l’avenir, circuler dans le temps sans aucun souci puisqu’il n’est pas linéaire là-bas.

L’expérience enfin résolue quitte l’astral d’où elle appelait à la libération, et réintègre l’Être multidimensionnel unifié. L’astral s’en trouve assaini, délesté d’une des empreintes qui vibrait la disharmonie.

Ce processus consiste à ramener « à la maison » la somme des expériences, depuis l’acceptation de ce qui a été et la conscience globale. Il nous enrichit de tout le vécu que nous avons rencontré et connecté en dedans.

Toutefois le fait que ce processus passe par l’astral ouvre encore à l’illusion, et il est important d’être vigilant sur nos croyances, identifications et attachements.

Lorsque nous prétendons que c’est une vie antérieure, de mon point de vue c’est erroné. Cette croyance est répandue pour nous inciter à aller résoudre car on s’y est identifié, mais d’une part il n’y a pas d’antériorité, le temps linéaire existe juste sur le plan de la matière mais est aboli dès l’astral, où les expériences sont simultanées. D’autre part ce n’est pas « moi » qui ai vécu cette vie dont soudain je me souviens de manière frappante et dans laquelle je me retrouve projetée avec toutes les émotions et les dilemmes ressentis, les scènes familières, les proches reconnus. C’est juste qu’en notre qualité de pont empathique, nous sommes connecté à ce souvenir désaccordé quand à un moment de notre expérience singulière, quelque chose résonne dans la dissonance (!). Alors les hautes parts de l’Être, qui souhaitent rassembler ce qui fut séparé et accorder ce qui dissone, œuvrent à travers nous pour résoudre, réunifier, au niveau de l’humanité comme expérience collective.

Mais le concept de vie antérieure est une illusion astrale qui vise à flatter l’ego et/ou à culpabiliser, selon le scénario découvert.

Il est intéressant que les personnes qui vivent ce processus retrouvent souvent des vies d’Atlantide, d’Égypte, des cathares, des templiers, des sorcières, entre autres. Cela s’explique par le fait que d’une part ce furent des expériences traumatiques qui ont laissé des disharmonies, et d’autre part ces expériences œuvraient beaucoup dans l’astral et y ont laissé l’empreinte de puissants égrégores et forces encore agissantes.

Quand nous travaillons à résoudre dans le plan astral, il importe d’une part de briser le faux, l’illusoire, en revenant au simple, au vrai, au sain. L’idée du karma est basée sur la dualité, le bien et le mal et des croyances de culpabilité. Résoudre le karma revient à embrasser tout cela, réunifier, faire circuler l’énergie Amour dedans et à dissoudre les croyances, voir où se trouvent les fantasmes, les « impression de », et les déposer comme illusion.

Et d’autre part il est important de ne pas rester attrapé dans ces projections d’autres espaces-temps, mais bien au contraire de tout ramener au présent et à la Présence. C’est ici et maintenant que se fait le Grand œuvre d’harmonisation, et non pas dans ces autres espaces-temps.

En œuvrant à ce processus de résolutions, nous enrichissons notre expérience et notre structure de ce que nous découvrons lors de ces connexions intérieures, une situation enfin résolue nous offre en retour ses vertus et trésors, et nous intégrons de plus en plus l’énergie harmonisatrice, dans des composantes toujours plus vastes et pures.

Et aussi, grâce à cette expérience, nous résolvons l’empreinte qui résonnait en nous, la disharmonie qui nous mettait en inconfort. D’avoir résolu dans l’astral, pour une expérience « à distance », vient réharmoniser notre « vie d’ici ». Dans ce cadre le processus de rassemblement des parts multidimensionnelles a une vertu de guérison de la psyché.

Il en est de même avec d’autres formes de l’astral que sont les MYTHES ET LÉGENDES : si nous souhaitons œuvrer avec leur support afin d’harmoniser des pans de notre psyché, nous devons les réactualiser, les ramener à la vie et au service de l’ici et maintenant. Et surtout, toujours se rappeler que ce sont des supports, des formes, et rien que ça. Ils sont au service de notre expérience. Et quand ils sont compris et intégrés, nous n’avons plus besoin du support de leur forme pour vibrer les fréquences et solutions auxquelles ils correspondent et il est temps alors de les lâcher.

Dans ces travaux nous devons garder une VIGILANCE et notre souveraineté car sous les formes, il existe dans l’astral des forces qui tentent de nous influencer, de nous manipuler pour agir sur le plan matériel auquel elles n’ont pas accès directement. Quand on se branche sur un égrégore / un archétype / un mythe / une légende : dans l’astral cette forme est vivante et comme toutes les formes veut vivre, croître et se nourrir, et pour cela elle a besoin d’humains à son service. Ces égrégores vont tenter de s’approprier notre énergie, nos pensées, nos sentiments, notre attention. Si nous ressentons l’appel à nous y connecter malgré cela, prenons soin de bien nous centrer et rester dans notre souveraineté. Un des pièges serait ici la fascination et l’identification : se prendre par exemple pour une prêtresse d’Isis ou Merlin l’Enchanteur ou un templier, et croire que cette identité prévaut sur notre expérience incarnée actuelle. Ici se trouve un mirage dangereux, qui nous sort de notre seule véritable mission : VIVRE LA VIE DANS LAQUELLE NOUS SOMMES INCARNÉ MAINTENANT !

1 comentario


benoit.golard
benoit.golard
26 oct 2022

Je suis certainement connecté à "l'énergie de la révolte", car j'ai toujours senti (sans vos dons ou expériences) les dérives et attachements au idées toutes faites sur le Karma. La pire pour moi étant actuellement de dire que quand notre âme souffre, elle a choisi sa mission de souffrance dans l'incarnation actuel. Si nous sommes trucidé, violé, découpé en morceau, même à 8 ans, et que nous survivons à cela pour le restant de nos jours, handicapé à vie (je n'invente rien, j'ai des exemples), oh soulagement pour les autres, c'était donc pour nous notre mission de faire comprendre au monde par cela, sa violence!!... Nous l'avions "choisi"! Merci de remettre les pendules à l'heure par votre vision nettement pl…

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