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Véronique Rauzy

Chroniques d’Alcantara – Pléiades – 16 – Le jugement




Chers amis, je souhaite aborder avec vous aujourd’hui une dynamique complexe, centrale dans votre expérience humaine, qu’il est crucial que vous compreniez afin de franchir les étapes vers votre accomplissement d’être humain divin honorant son existence incarnée sur Terre.


C’est la dynamique du jugement, cette capacité de la Conscience qui permet de discerner, estimer, trancher, décider.


Cette dynamique de jugement est à visages multiples. Pour une part elle vous est indispensable pour vous permettre d’évoluer vers la responsabilité et l’autonomie, pour une autre part elle est le plus grand obstacle à votre pleine réalisation.


Il est important de comprendre que ce qui est utile à un endroit/moment donné devient délétère à un autre endroit/moment ; et aussi que ces endroits/moments ne sont pas séquencés les uns vis-à-vis des autres mais simultanés (sinon, ce ne serait pas drôle !). Ceci peut sembler paradoxal, mais les paradoxes et les oxymores sont toujours les « chas de l’aiguille » pertinents pour les passages du seuil de ce dont je souhaite vous parler aujourd’hui, et accepter que ce n’est pas toujours binaire et linéaire est la libération quant au jugement enfermant. La vérité absolue d’un instant est inopérante dans des circonstances différentes… cette apparente relativité peut paraître dangereuse ou vertigineuse tant elle rend libre et responsable, mais arrive le temps où vos configurations cérébrales et énergétiques vont vous permettre de comprendre et assumer cela.


Dans la chronique précédente je vous ai parlé des trois foyers, et particulièrement des premier et deuxième foyers, situés dans le bassin et le thorax. Aujourd’hui nous allons nous hisser jusqu’à l’orée du troisième foyer, celui du crâne, afin d’entrevoir la lueur du Feu divin qui y réside. Mais pour pouvoir appréhender cette splendeur et la soutenir, quelques étapes préliminaires sont indispensables…


Quand le jugement est-il utile ?


Dans l’œuvre des premier et deuxième foyers, le jugement est ce qui va vous guider et vous permettre de vous positionner : ce qui peut être appelé la recherche de la JUSTESSE.


Dans le premier foyer, l’œuvre consiste d’abord à voir en face et à DISCERNER. C’est la mise en lumière des forces inconscientes et leur lent apprivoisement conscient jusqu’à ce qu’elles deviennent des dynamiques viables maîtrisées et non plus des impulsions morbides entropiques. À ce niveau se pose la nécessaire évaluation du bien et du mal, et le pouvoir de choisir son camp. Oser voir le mal en face et choisir le bien.


Pouvoir nommer ce que vous voyez, le valider ou pas, décider ce qui vous correspond, ce qui résonne ou dissone pour vous, ce qui vous honore ou vous nuit, ce que vous voulez ou pas. Ce processus génère votre capacité à choisir, décider par vous-même. Le jugement est alors un outil précieux de votre souveraineté tant vis-à-vis de vos mouvements intérieurs que vis-à-vis de l’extérieur, du monde, des conventions et pressions externes. C’est la capacité à émettre un vrai « oui » et un vrai « non ». Il vous permet de connaître votre centre, de vous forger une identité qui va sélectionner et trancher « ce que je suis » de « ce que je ne suis pas », de poser vos limites et d’occuper votre espace pleinement. Il a un rôle structurant tant à l’intérieur qu’à l’extérieur et va servir de boussole fiable.


Dans ce foyer, le risque avec le jugement serait de l’associer aux notions de faute et de culpabilité. De croire que le « mal » qui est mis en lumière et jugé comme tel serait « de votre faute », voire carrément vous identifier au mal, à imaginer que vous êtes mauvais et coupable d’être vous-même… Cela créerait alors des cercles vicieux qui vous enchaîneraient à ces dynamiques primaires et leur conférerait encore plus de pouvoir sur vous. Que cela soit bien clair : la croyance au karma ou au péché originel est un piège des religions soi-disant pour civiliser les hommes, mais en fait pour les infantiliser, les dévaloriser et leur confisquer leur puissance. [Je vous invite à relire le texte sur le karma sur le blog Résonne en Cœur]


Rappelez-vous que la réalité que vous expérimentez correspond toujours, avant tout, à ce que vous croyez de vous-même, à ce que vous agrafez sur votre identité.


Si vous (vous) racontez que vous êtes mauvais ou coupable, vous allez vivre des expériences qui vont conforter cela. Prenez grand soin de ce que vous pensez et dites de vous-même, c’est crucial pour l’accomplissement de cette première œuvre. Et c’est précisément la dynamique du jugement qui opère cela.


Un autre écueil va consister dans le jugement sur les autres ou le fait de se croire jugé. Quand cela est dans votre expérience consciente, observez les dynamiques primaires inconscientes à l’œuvre, générées par des peurs. Les comparaisons qu’elles soient d’infériorité ou de supériorité révèlent l’orgueil et la peur de l’échec ; l’envie et la jalousie révèlent la peur du manque ; les médisances révèlent la peur d’être délaissé ou abandonné ; l’impression d’être un martyr de la peur d’être banal, et ainsi de suite. Dès que vous relevez que vous êtes dans le jugement vis-à-vis d’autrui, c’est l’occasion de capter une de ces dynamiques du premier foyer qui est prête à se révéler à vos yeux avertis. Quand vous voyez une de ces peurs, ne vous l’appropriez pas, ne vous y identifiez pas, cessez de lui accorder du crédit ou du pouvoir et montez-la au feu du Cœur pour qu’elle y soit transmutée.


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Dans le deuxième foyer vient l’embrassement des contraires, qui deviennent complémentaires par la dynamique de neutralisation des charges, le détachement de l’information primaire et la réaffectation de l’énergie pour une information actualisée. Ici le jugement aide à l’usage de la puissance quant à votre expérience. Par le feu du Cœur vous savez englober tout ce qui est là et en faire ce qui vous semble juste, en osant le transmuter, le raffiner, le sublimer. Une à une vos forces primaires sont offertes comme carburant et moteur au feu du Cœur et deviennent vos ressources intégrées, alignées sur votre vibration. C’est illustré par la phrase « J’accueille, j’accepte, j’accompagne et j’accorde ce qui se présente ». Le deuxième foyer est le lieu du choix de l’Amour, de l’harmonie, de la bénédiction : vous y avez décidé d’honorer « le bien » en renonçant au « mal » et en transmutant ce « mal » par le pouvoir de la métamorphose du feu subtil, afin qu’il devienne une « force du bien » selon ce que vous estimez juste.


Dans ce foyer votre identité aussi se raffine. C’est le centre de la croix de l’Être humain divin, l’espace de Paix du Cœur et le jugement y perd de sa prégnance antérieure. Le choix qui s’opère ici de SE CONSACRER relativise l’importance des histoires humaines tout en acceptant pleinement de les expérimenter. L’Appel divin, l’aspiration transcendante s’intensifient et vous élèvent vers le troisième foyer.


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Au seuil du troisième foyer, le jugement doit à son tour être déposé. Il est enfin vu comme le « diabol », la dynamique de séparation du tout.


Jusqu’ici le jugement a servi de balise pour raffiner les dynamiques humaines, mais maintenant il devient à son tour la dynamique à raffiner, pour accéder au Grand Mystère.


C’est ce qui est appelé « le Jugement dernier », en fait le dernier jugement, la dernière fois que vous allez opérer un jugement avec ce choix d’allumer votre troisième foyer. Le dernier jugement consiste à renoncer au jugement. C’est l’endroit où le véritable « lâcher-prise » devient vital, non pas ce qui dans le premier foyer relèverait du refus d’incarnation, de la procrastination et de l’errance, ou dans le deuxième foyer de la crise mystique extatique perchée.


L’identité est déposée pour devenir « Je Suis » sans qualificatif aucun, laissant ainsi à la Vie toute latitude pour se dérouler à travers vous.


Cela implique une Foi totale, une connaissance approfondie de sa structure et une maîtrise de vos forces en Présence, Conscience et Puissance.


Le jugement correspondait au binaire, au neuronal bidimensionnel, et l’œuvre du foyer du crâne va propulser vers l’unitaire, l’astrocytaire multidimensionnel. C’est une refonte complète de votre interface, qui opère physiquement dans le cerveau avec l’activation prioritaire du cerveau astrocytaire et la tempérance du filtre neuronal binaire.


Ceci n’est pas la fin, mais l’entrée dans une nouvelle phase de l’expérience de l’Être humain divin, l’accession à ce qui a été appelé le corps de Gloire. Une toute nouvelle manière de vivre, d’être au monde et d’être ensemble !


Vous avez tout en vous, Vous Êtes.


Véronique Rauzy / Alcantara



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