Au deuil d'un ami – Ode à la Vie
Parti soudain, sans le vouloir,
Sans prévenir mais dans paix
Parti rejoindre les étoiles
La danse du cosmos spiralée
Un homme ayant beaucoup œuvré
Aimant, intègre et respectueux
Le Cœur léger d’une colombe
Et les yeux bleu glacé de feu
En cet ici joints par la vie
Chacun son chemin parcourant
Au gré du hasard apparent
D’un décor sacré merveilleux
D’un oratoire boisé l’été
D’un pur chant divin déployé,
D’un grand serpent blanc libéré,
De quelques instants partagés
Rencontre qui nous a touchés
Tellement qu’il m’avait retrouvée
Et qu’ensemble on avait tissé
La trame d’un espace destiné
Aux Cœurs afin d’illuminer
Les corps, qu’ils soient les temples de
Présence sereine pour célébrer
La Vie, l’Onde et le Renouveau
Il est parti soudain
Sans le temps d’un adieu
Et ce projet si beau
Est là, alors qu’en faire ?
Je suis triste, pourquoi ?
Je ne sais même pas
Dans le corps cela pèse
Au creux de l’estomac
Il laisse un vide en moi
Désir inassouvi
D’une rencontre vraie
Semblant se retirer
Je sais qu’on se connaît
Au-delà l’éphémère
Je sens son essence proche
Mais plus dans la matière
Que crée cet étrange appel d’air ?
Ce vide issu du vif ôté ?
Aigu du fait seul de l’absence
Et de l’impossible éprouvé
Passé le choc de la nouvelle
Acté le départ sans retour
Constat de l’absence obligée
Regret de l’arrêt des projets
Tout va bien, écoute-moi, dit-il
Où je suis maintenant, c’est partout,
Avec chacun de ceux qui m’aiment
De l’Un, je me diffuse en eux
Toi, suis la trame de ton inspir
Elle est belle et sait où tu vas
Cultive la tendresse et le rire
Ta foi sûre guidera tes pas
Cette impression d’inachevé
Entre nous dit ça va si vite
Alors profite de cette vie
Et déploie l’Amour sans limite
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