ACCEPTER POUR DÉNOUER ET FLUIDIFIER
Voici une vidéo présentant une technique favorisant la fluidité, l’adaptabilité.
Cette technique est un exercice préparatoire pour explorer et intégrer la fréquence de l’équanimité par la décharge des tensions accumulées dans les corps. L’équanimité n’est pas « tout encaisser en rigidifiant au-dedans ».
L’acceptation est une pratique puissante pour pacifier l’intérieur, évacuer les résistances et permettre la bonne circulation énergétique aux niveaux mental, émotionnel et physique.
Quand nous sommes confronté à des situations que nous subissons (en tous cas pour partie), qui nous stressent ou nous contraignent hors de ce qui nous correspond ou nous satisfait, cela crée parfois des tensions, des nœuds, tout d’abord au niveau psychique (mental-émotionnel de la personnalité), puis si la situation n’est pas résolue, harmonisée et fluidifiée, les tensions vont s’ancrer et se répercuter dans le corps physique de diverses manières et créer des rigidités et des douleurs.
Si le stress perdure car nous continuons de compenser sans résoudre, « forçant une adaptation » qui n’est pas harmonieuse, cela peut aller jusqu’à des ruptures comme des burn-out, des chocs traumatiques, des décompensations psychiques, des AVC, des infarctus, etc.
Prendre soin en amont de notre attitude face aux épreuves et situations complexes de la vie permet de suivre le flow et de ne pas laisser (trop) de tension s’installer.
La technique d’acceptation proposée ici peut se pratiquer pour toutes les tensions et rigidités que nous ressentons en nous (que nous les exprimions consciemment en les verbalisant ou pas).
Cela peut être pour des faits du passé déjà enkystés, des situations actuelles inconfortables ou des projets futurs.
Cela peut être une difficulté de santé, relationnelle, psychique.
Nous prenons comme point de départ quelque chose dont nous ressentons que nous « ne l’acceptons pas », ou bien sur laquelle nous nous mettons de la pression, et nous laissons les associations nous emmener d’elles-mêmes dans le circuit à fluidifier. Nous ouvrons les vannes une à une à l’acceptation en alternant les polarités et en neutralisant la tension.
Cette technique relève d’un dialogue intérieur où nous nous positionnons depuis l’observateur neutre, impartial et non-impliqué, en délaissant les enjeux et les jugements, et où nous accueillons les réactions qui se déclenchent dans les corps mental, émotionnel et physique.
Voici les règles de la pratique à respecter :
1 – Commencer chaque affirmation par « j’accepte que… » (même si cela continue peut-être par « j’accepte que je n’accepte pas que »). On peut éventuellement noter chaque phrase avant de la considérer, de la contempler et d’observer ce qu’elle suscite en nous.
2 – Alterner les polarités, par exemple :
« j’accepte d’avoir posé un enjeu sur cette situation »
Sera suivi de
« j’accepte de ne pas poser d’enjeu sur cette situation ».
Puis « j’accepte que cette situation me préoccupe »
Sera suivi de
« j’accepte que cette situation ne me préoccupe pas ».
3 – Prendre le temps, pour chaque affirmation, d’observer les réactions intérieures et les laisser se dérouler sans intervenir ni censurer. Ici, prendre tout le temps nécessaire pour aller au bout du ressenti. Lorsqu’il y a une forte réaction, comme une réponse émotionnelle, une douleur corporelle, un refus mental à une des affirmations : NOUS SOMMES SUR LE NŒUD.
Si les émotions sont fortes, les « SURJOUER ». Crier ; rire aux éclats ; taper sur un objet prévu pour cela (un coussin par exemple) ; si des pleurs surviennent, les laisser sortir jusqu’au bout.
Autoriser l’IMPRO : si vous vous sentez appelé à vous étirer, à faire des mouvements inhabituels du corps, à émettre des sons plus ou moins étranges, si vous ressentez une montée d’énergie sexuelle, si vous avez très chaud, très froid ; si vous suez : laissez tout cela s’exprimer sans le réprimer ni le juger (dans le respect de votre intégrité, évidemment). Tout cela est la libération, la guérison et le dénouement.
4 – Laisser la pelote des affirmations successives se dérouler en suivant le fil de l’intuition, sans interférer depuis le contrôle mental. Suite à une forte réponse, on va creuser et préciser les affirmations qui en découlent, afin de faire bouger la situation. Toujours en alternant « j’accepte que [cela soit] » ; « j’accepte que [cela ne soit pas] ».
5 – Pour finir, se mettre en cohérence cardiaque et prévoir un temps d’intégration, de transition avant de reprendre le fil quotidien, en douceur ; soit du repos, soit un temps de marche dans la nature ou un temps d’activité artistique.
Pour vivre profondément et véritablement cette pratique, prévoir d’avoir un long temps disponible et de ne pas être dérangé afin d’être en complète présence, sans interférences.
Comments